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Atelier d'histoire

Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Toponymie

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Vous cherchez des informations sur une rue ?
Vous êtes au bon endroit, l’Atelier travaille activement à mettre à jour les informations toponymiques des quartiers formant l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.

Hochelaga

Fondé en 1863, le village d’Hochelaga est annexé 20 ans plus tard à la ville de Montréal. Son territoire actuel s’étend du fleuve Saint-Laurent à la rue Rachel et de l’avenue Bourbonnière à la rue Moreau. Méconnu et souvent dévalorisé, ce quartier ouvrier recèle pourtant d’une histoire passionnante.

Adam

1898

Cette rue rappelle la mémoire de l’abbé François-Louis-Tancrède Adam (1850-1916). Admis à la prêtrise en 1873, il sera curé d’un certain nombre de paroisses de Montréal avant d’être nommé à La Nativité-de-la-Sainte-Vierge d'Hochelaga en 1883, l’année de l’annexion de la municipalité. Il y rester[...]a jusqu’en 1892. On lui doit la création de l’école de garçons Adélard-Langevin (d’abord nommée Académie Saint-Joseph) en 1885 et celle de la nouvelle paroisse du Très-Saint-Nom-de-Jésus en 1888 dont il sera le curé jusqu’en 1892. (Voir capsule historique) Photo : Souvenir Maisonneuve esquisse historique de la ville de Montréal avec portraits et biographies de quelques-uns de nos canadiens-français distingués

Alphonse D. Roy

20 aout 1984

L'Ontarien Alphonse D. Roy (1884-1956) installe en 1920, à l'angle des rues Préfontaine et Notre-Dame, une toute petite fabrique de savon. Quatre ans plus tard, il fait construire sur la rue Moreau une usine pour son entreprise qui devient une des plus importantes dans la fabrication de produits d'entretien ménager [...]et industriel. La dénomination de cette voie marque sa contribution au développement du parc industriel Moreau où elle est située. Source Toponymie Mtl

Amyot

19 mai 1931

A. Amyot était un fabricant de glacières dont l'établissement était situé en bordure de cette voie. Source : Toponymie Montréal[...]

Aylwin

17 février 1892

Cette rue fut officiellement désignée le 17 février 1892, bien qu’elle apparaisse déjà dans l’Atlas de Goad de 1890. Elle rend hommage à Thomas Cushing Aylwin (1806-1871), avocat, homme politique et juge. Admis au Barreau en 1827, Aylwin s'est fait rapidement une réputation de défenseur des intérêts des C[...]anadiens-français si bien que Philippe Aubert de Gaspé lui dédicacera son roman L’influence d’un livre en 1837. Député de Québec, puis solliciteur général, il est nommé juge de la Cour du banc de la Reine. Il siège à la Cour seigneuriale réunie pour réaliser la transformation du régime seigneurial. Source Photo : Bibliothèque et Archives nationale du Québec

Charles-Séraphin-Rodier

17 juin 1998

Charles-Séraphin Rodier est né le 4 octobre 1797 à Montréal. Marchand, avocat et philanthrope, il a été maire de Montréal de 1858 à 1862. La contribution du maire Rodier se résume ainsi. Il améliore la situation financière de la ville et fait construire des docks. On lui doit l’instauration d’un système[...] de transport public en 1861 et la construction du Palais de Cristal. Sous son administration, il accueille en 1860 le prince de Galles venu inaugurer le pont Victoria. Soucieux du bien-être de ses concitoyens, il intervient personnellement lors de la grande inondation d’avril 1861; il part en barque distribuer des vivres aux sinistrés. On a aussi retenu de lui sa grande générosité envers les communautés religieuses. En 1868, il donne une partie de ses immeubles aux sœurs grises pour leur orphelinat. En 1872-1873, il leur fait construire un édifice plus grand. Il aide également les Sulpiciens et les sœurs du Bon-Pasteur. Source Toponymie Mtl Source photo : Archives de la ville de Montréal

Charles-Wilson

17 juin 1998

Charles Wilson est né en avril 1808 à Coteau-du-Lac (Québec). Homme d’affaires, il a été maire de Montréal de 1851 à 1854. Il décède le 4 mai 1877 à Montréal. Il débute dans le commerce de la quincaillerie en 1834 et devient un homme d’affaires prospère. Il accède plus tard au poste de directeur de la[...] Scottish Provincial Assurance Company. Conseiller municipal du quartier Centre de 1848 à 1851, il est nommé maire en 1851. Il préside la première assemblée du Conseil tenue au marché Bonsecours le 24 janvier 1852. Aux élections de février de la même année, il devient le premier maire à être élu par la population et le premier à porter le collier d’office. Wilson est reporté à la mairie en 1853. En 1854, Charles Wilson reçoit la croix de commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Conseiller législatif en 1852, il est nommé sénateur pour représenter au parlement fédéral la circonscription de Rigaud. Source Toponymie Mtl Source photo: Archives de la ville de Montréal

Cuvillier

- - 1887

Marie-Angélique Cuvillier, épouse de Alexandre-Maurice de Lisle, ancien député et shérif de Montréal. Source Toponymie Mtl [...]

Darling

1887

La rue tire son nom de William Darling, marchand et capitaliste d’origine écossaise. William Darling est né en 1819 à Édimbourg. Il immigre à Montréal en 1849 alors qu’il a à peine trente ans. Peu après son arrivée, il ouvre un grossiste sous le nom de William Darling & Company. Au lieu d’habiter dans le[...] Vieux-Montréal comme les autres hommes d’affaires montréalais, il choisit de s’installer à Hochelaga. Il est propriétaire du lot #31, situé entre les terres de Simon Valois à l’est et celles ayant autrefois appartenu à Jean-Baptiste Dézéry à l’ouest. Il se fait construire une immense villa nommée Bloomfield House. En 1885, il meurt à sa résidence d’Hochelaga d’une inflammation des poumons. Source photo : Musée McCord

Davidson

1887

Cette rue tire son nom de Mary Davidson femme de William Darling. Comme son mari, Mary Davidson est originaire d’Écosse et de religion presbytérienne. Elle épouse William Darling à Montréal à l’église presbytérienne Saint Gabriel. Le couple aura huit enfants, dont deux mourront en bas âge. Des six enfants [...]vivants, quatre fils travailleront dans l’entreprise de leur père la William Darling & Company. Contrairement, à plusieurs familles anglophones qui s’établissent au Golden Square Mile le couple Davidson-Darling demeure à Hochelaga dans leur villa la Bloomfield House. À la mort de son mari en 1885, elle déménage sur la rue University. Source photo : BANQ, photo de la Bloomfield House vers 1900

De Chambly

Vers 1892

Plan de lotissement déposé au bureau d'enregistrement provincial en 1892-1893. Jacques de Chambly (?-1687), capitaine au régiment de Carignan-Salières, concessionnaire (1672) de la seigneurie de ce nom et gouverneur de l'Acadie (1673-1677) Source Toponymie Mtl Source Photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec [...]

De Rouen

23 mai 1992

Ville de France, théâtre du procès et du supplice de Jeanne d'Arc en 1431. Source : Toponymie Montréal[...]

De Rouville

1887

Cette rue rappelle la mémoire de Jean-Baptiste-René Hertel de Rouville (1789-1859), officier de milice, seigneur, député du Bas-Canada et membre du Conseil législatif. Hertel de Rouville naît en 1789 dans une famille de militaires. En 1919, après une carrière militaire, il prend possession de la seigneurie de R[...]ouville. Il est le premier seigneur à l’habiter. Il aménage son manoir, bâtiment qui existe toujours sous le nom de Manoir Rouville-Campbell et qui sert d’hôtellerie. À la fin de 1838, le curé de Saint-Jean-Baptiste de Rouville l’accuse d’avoir participé aux troubles de 1837-38. Il s’en défend en multipliant les offres de services aux troupes britanniques. Au début des années 1840, ses affaires vont mal et il doit se résoudre à vendre sa seigneurie de Rouville en 1844, puis celle du Lac-Mitis en 1855. Il serait mort à Boucherville en 1859. (Voir capsule historique) Source photo : Bibliothèque et Archives de Montréal

Dézéry

9 novembre 1903

La rue Dézéry est, avec la rue Marlborough (Alphonse-D.-Roy), la plus ancienne d’Hochelaga. La partie sud existe déjà sur un plan de 1840. Elle tire son nom de Jean-Baptiste Dézéry, propriétaire de la terre où se trouvent la rue et le square. On sait peu de choses sur lui. Jean-Baptiste Dézéry est, ainsi, [...]surtout connu pour le don qu’il fait aux Sulpiciens du terrain où s’élèvera la Chapelle Sainte-Marie et plus tard, la maison municipale d’Hochelaga, le marché public et le bain. Le terrain délimité par la rue Dézéry à l’ouest, la rue Sainte-Catherine au nord, le poste de pompiers à l’est et la rue Hudon (anciennement la rue St-Jean-Baptiste) au sud. Selon toute vraisemblance, il est inhumé dans la crypte de l’église de la Nativité aux côtés de sa femme. Source photo : Archives de la Ville de Montréal

Hochelaga

La rue Hochelaga est nommée d’après la bourgade peuplée par les Iroquoiens du Saint-Laurent et visitée par Jacques Cartier en 1535. Dans Maisonneuve et Mercier, elle a porté les noms de Girard, 2e rue, Lamartine, Dorchester et Honfleur. Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve [...]

John-Easton-Mills

17 juin 1998

Cette rue rappelle la mémoire de John Easton Mills (1796-1847), 5e maire de Montréal. Né au Massachusetts le 14 octobre 1796, il immigre à Montréal dans les années 1820. En mars 1846, Mills est élu à la mairie de Montréal par un vote serré de 10 contre 9. En 1847, en plus d’être maire, il est également no[...]mmé président de la Commission sur l’immigration de Montréal. Il doit alors organiser la lutte contre la foudroyante épidémie de typhus qui frappe la ville. Il sert même comme infirmier pour donner l’exemple. En novembre, l’épidémie semble résorbée. Mills contracte, cependant, la maladie et en meurt le 12 novembre 1847. Pour son rôle lors de l’épidémie, John Easton Mills est surnommé le «maire-martyr». (Voir capsule historique) Source photo : Archives de la ville de Montréal

Joliette

1892

Cette rue rappelle Barthélémy Joliette (1789-1850), notaire, officier de milice, politicien, seigneur et homme d’affaires. En 1813, son mariage avec Charlotte Lanaudière lui apporte en dot une partie de la seigneurie de Lavaltrie. En 1822, la mort de sa belle-mère, qui détenait le reste de la seigneurie, lui don[...]ne l’occasion de se consacrer à plein temps à son rôle de seigneur et d’hommes d’affaires. Pour développer son capital, il exploite la forêt de pins de sa seigneurie et plus tard il y fondera un village nommé l’Industrie (plus tard Joliette). (Voir capsule historique) Source Photo : Musée d’art de Joliette

La Fontaine

29 mai 1911

Louis-Hippolyte La Fontaine (1807-1864), avocat, chef des réformateurs canadiens-français modérés forme, avec Robert Baldwin, en 1842, le premier gouvernement d'Union des Haut et Bas Canada. Le principe du gouvernement responsable accepté, il devient, en 1848, le premier à occuper le siège de premier ministre du[...] pays. Sa «Loi d'indemnité» destinée aux victimes de la Rébellion de 1837-38 soulève des émeutes qui font à leur tour des victimes et conduisent à l'incendie du Parlement installé alors à Montréal à la place d'Youville. Il participe de plus à la réforme des administrations municipales et judiciaires, puis, retiré en 1851, il est nommé juge en chef en 1853. Source Toponymie Mtl

Moreau

1877

Cette rue est nommée en l’honneur d’Henriette Moreau (1813-1874). Fille d’un marchand de bois, elle épouse Hardoin Lionais (1809-1892), marchand et promoteur foncier. Ayant hérité d’une partie de la fortune de son père, elle achète plusieurs lots dans le village d’Hochelaga dont le lot numéro 80 sur le[...]quel la rue Moreau est tracée. Bien que nous ne connaissions pas le moment exact de la désignation de la rue elle apparaît pour la première fois dans l’annuaire Lovell en 1874 ce qui en fait l’une des premières rues d’Hochelaga, avec Marlborough (aujourd’hui Alphonse-D.-Roy) et Dézéry. Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Nicolet

indéterminée; déjà présente sur l’Atlas de 1890

Cette rue rappelle Jean Nicollet (Nicolet) de Belleborne (v. 1598-1642). Interprète, commis des compagnies de fourrures, explorateur, Jean Nicolet arrive en 1618 en Nouvelle-France et sera commis de la Compagnie des Marchands de Rouen et de St-Malo. On lui demande, notamment, d’entreprendre un voyage d’exploration[...] et de pacification à la Baie des Puants (Green Bay au Wisconsin actuel). De retour à Québec en 1625, il reçoit le fief de Belleborne, probablement situé sur les Plaines d’Abraham. Il meurt prématurément à Sillery en 1642 lorsque son canot chavire alors qu’il se rendait en mission à Trois-Rivières. En plus de la rue Nicolet, on trouve le village de Nicolet au Québec et au Wisconsin. Nicolet est, d’ailleurs, considéré comme le père du Wisconsin et du Michigan occidental aux États-Unis. Une plaque rappelle son souvenir à Trois-Rivières et une statue à Green Bay.

Notre-Dame Est

1672

En juillet 1672, François Dollier de Casson, supérieur du Séminaire, accompagné de l'arpenteur et greffier Bénigne Basset, définit les nouvelles rues, leur donne des noms et appose des bornes. La rue Notre-Dame est la première rue tracée par Dollier de Casson. Elle suit l'ancien chemin du coteau Saint-Louis ver[...]s l'est de la ville et devient l'un des trois grands axes qui traversent la ville d'est en ouest.Étant la principale artère de Ville-Marie, il lui donne le nom de Notre-Dame en l'honneur de la Sainte Vierge, patronne de la paroisse. À l'origine, large de 30 pieds français (9,7m.), la rue Notre-Dame allait de l'actuelle rue Bonsecours jusqu'au delà de la rue McGill. Au moment de la démolition des fortifications (1804-1810) et du nivellement de l'ancien coteau de la citadelle, les rues Saint-Joseph (à l'ouest) et Sainte-Marie (à l'est) dans les faubourgs voisins sont rattachés à la rue Notre-Dame. À la faveur des annexions, la rue Notre-Dame traverse presque toute l'île, de la Pointe-aux-Trembles, où elle reprend le tracé du second chemin du Roi ouvert en 1841, jusqu'à l'arrondissement de Lachine (secteur Saint-Pierre). Mais la concentration exceptionnelle de bâtiments historiques entre la place d'Armes et la rue Berri demeure un fait de cette partie de la rue Notre-Dame, un espace privilégié, témoin de notre histoire. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d'histoire MHM

Omer Ravary

20 aout 1984

L'homme d'affaires Omer Ravary (1892-1950) acquiert son expertise auprès des firmes Duranceau & Duranceau, Tousaint Laurin et L. H. Hébert, avant de s'établir à son compte en 1915. À son premier commerce de quincaillerie de la rue Sainte-Catherine s'ajoutent des commerces de plomberie et de matériaux de construct[...]ion. Source Toponymie Mtl Source Photo : Album Biographique « Pour Mieux Connaitre les Nôtres» … à travers la Province, Vol. 1, 1939, p. 22.

Ontario Est

Avant 1842

John S. Cartwright, banquier de Kingston, et J. B. Forsyth, marchand de Montréal, achètent et subdivisent la ferme de Sir John Johnson dans la partie nord du faubourg Québec; ils donnent à trois nouvelles voies les noms de trois grands lacs canadiens: Érié, Huron et Ontario. Par la suite, la rue Ontario est prolo[...]ngée par étapes tant vers l'est que vers l'ouest. Jusqu'en 1948, on a cru que cette dénomination rappelait la province voisine du Québec mais la découverte des documents de subdivision par l'archiviste de la Ville, Conrad Archambault, a rétabli la situation; la rue Ontario est dénommée depuis plus de 25 ans lorsque cette province choisit son nom en 1867. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Peter McGill

17 juin 1998

Peter McGill (McCutcheon) est né en août 1789 à Creebridge en Écosse. Homme d’affaires, il a été maire de Montréal de 1840 à 1842. Au cours de sa vie, McGill est très actif en politique tant sur la scène nationale que municipale. Il est, entre autres, membre du Conseil législatif du Bas-Canada et de son Co[...]nseil exécutif à partir de 1832 ; il est aussi, en 1836, membre de la Cour spéciale des sessions de la paix chargée de l’administration des affaires courantes de la ville. Il est élu deuxième maire de Montréal suite à l’entrée en vigueur en 1840 de la nouvelle charte incorporant Montréal en cité. Durant ses deux ans à la mairie, il est responsable de l’instauration des premiers règlements municipaux dont ceux relatifs aux marchés publics, au service des incendies et à la fixation des impôts fonciers. Source Toponymie Mtl Source photo : Archives de la ville de Montréal

Préfontaine ; Parc Raymond-Préfontaine ; Station de métro

Date inconnue*

Ces endroits rappellent la mémoire de Raymond Préfontaine (1850-1905), avocat, ancien maire d’Hochelaga et de Montréal, député provincial et fédéral et ministre de la Marine et des Pêcheries. Son heure de gloire à Montréal arrive enfin lorsqu’il est élu sans opposition comme maire le 1er févr[...]ier 1898. À la mairie, Préfontaine continue le travail qu’il faisait comme maire à Hochelaga et il est réélu en 1900. Grâce à ses contacts dans le milieu des affaires, il réussit à faire accepter la constitution d’un trust du gaz et de l’électricité par la fusion de la Montreal Gas Co. et la Royal Light Co. pour former la Montreal, Light, Heat & Power sous l’égide de Louis-Joseph Forget. Cette compagnie possède un contrat avec Montréal pour la fourniture de l’électricité et du gaz. Durant son deuxième mandat, le nombre de ses adversaires prolifère (les journaux comme La Patrie et La Presse, le ministre Israël Tarte, la communauté anglophone, les réformateurs, etc.). Il préfère ne pas se présenter à l’élection du 1er février 1902. (Voir capsule historique) Source photo : Archives de la ville de Montréal * Sûrement années 1880 ; présente dans l’Atlas de 1890 ; 15 décembre 1953 pour le parc ; juin 1976 pour la station de métro.

Provost

Date inconnue

Rappelle vraisemblablement la mémoire de Gilbert Provost, qui avec Victor Hudon et Joseph Léveillé, possédait des terres dans Hochelaga. En 1875, ces trois hommes seront les donateurs du terrain sur lequel fut érigés l’église et le presbytère de La Nativité-de-la-Sainte-Vierge d’Hochelaga. Source Photo: A[...]telier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Façade et mur latéral de l'église Nativité-de-la-Sainte-Vierge avec le presbytère, 1930.

Saint-Germain

1884

L’origine de cette rue est inconnue. Elle pourrait rappeler des membres de la famille Saint-Germain qui habitaient le quartier ou le nom de plusieurs saints portant le nom de Germain dont le plus célèbre est Saint-Germain d’Auxerre, fêté le 31 juillet.[...]

Sainte-Catherine Est

Entre 1801 et 1817

L’unanimité n'est pas faite quant à la justification de cette dénomination; l'absence de résolution aux archives de la Ville de Montréal autorise même trois interprétations. Une première relie cet odonyme à un «chemin Sainte-Catherine», conduisant alors à un couvent des sœurs de la Congrégation; une deu[...]xième, à la mémoire d'une jeune Française, Catherine de Bourbonnais (1749-1805), résidente de cette voie au XVIIIe siècle, et une troisième, à Jacques Viger, inspecteur des chemins, qui aurait donné à cette voie à renommer le prénom de Catherine-Élizabeth, une des filles de son épouse Marie-Marguerite de La Corne. Source Toponymie Mtl

Sansregret

19 mai 1911

Cette rue rappelle Joseph-Édouard Sansregret (1878-1935), épicier et propriétaire d'immeubles en bordure de cette voie. M. Sansregret est président de l'Association des épiciers de Montréal, du bureau provincial, puis du bureau fédéral de l'Association des marchands détaillants. Il est, en outre, échevin du q[...]uartier de Lorimier de 1918 à 1926, chef du Conseil de ville, de 1921 à 1926, et membre de la Commission métropolitaine. Source Toponymie Mtl Source Photo: Biographies canadiennes-françaises, 1922, p. 527.

Sherbrooke Est

Vers 1817

La carrière militaire de Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830) lui permet de se familiariser avec différentes cultures, son esprit ouvert et pragmatique lui fait aborder ces cultures sans préjugés. Lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse (1812-1816) durant la guerre avec les États-Unis, il termine son adminis[...]tration avec un bilan positif lorsqu'il est nommé gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique. Appuyé tant des autorités coloniales que des chefs canadiens-français, comme Louis-Joseph Papineau et Mgr Plessis, il réussit durant son mandat (1816-1818), écourté par la maladie, à apaiser le climat politique. Source Toponymie Mtl Source Photographie : Bibliothèque et Archives Canada

Valois ; Place-Simon-Valois

29 janvier 1952

Cette rue rappelle la mémoire de Simon Dominique Valois. Né à Pointe-Claire en 1791, il fonde une tannerie dans le quartier Saint-Antoine à Montréal. En 1837, ayant fait fortune, il lègue son entreprise à son neveu Narcisse Valois. Il décide de s’établir dans ce qui devien[...]dra le village d’Hochelaga et achète les lots no 21 à no 29, ce qui comprend toutes les terres entre les rues Valois et Aylwin, du fleuve jusqu’au boulevard Rosemont. Il devient le plus important propriétaire foncier d’Hochelaga. Simon Valois n’a pas eu une carrière commerciale aussi importante que Victor Hudon, William Darling et Thomas C. Aylwin, autres propriétaires fonciers d’Hochelaga. Il est cependant directeur provisoire de la nouvelle Banque Jacques-Cartier, fondée en 1861. Valois meurt en 1866 et est inhumé dans la crypte de la chapelle du Couvent d’Hochelaga. Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Maisonneuve

Créée par des promoteurs fonciers canadiens-français en 1883, la ville de Maisonneuve est annexée à Montréal en 1918. Sise entre le fleuve et la rue Sherbrooke son territoire d’est en ouest s’étend de la rue Viau à l’avenue Bourbonnière. Malgré la désindustrialisation et la dépopulation qui marque la fin 20e siècle, Maisonneuve a su éviter le piège de la destruction des bâtiments historiques grâce à de nombreux citoyens investis dans la préservation du patrimoine.

Adam

1898

Cette rue rappelle la mémoire de l’abbé François-Louis-Tancrède Adam (1850-1916). Admis à la prêtrise en 1873, il sera curé d’un certain nombre de paroisses de Montréal avant d’être nommé à La Nativité-de-la-Sainte-Vierge d'Hochelaga en 1883, l’année de l’annexion de la municipalité. Il y rester[...]a jusqu’en 1892. On lui doit la création de l’école de garçons Adélard-Langevin (d’abord nommée Académie Saint-Joseph) en 1885 et celle de la nouvelle paroisse du Très-Saint-Nom-de-Jésus en 1888 dont il sera le curé jusqu’en 1892. (Voir capsule historique) Source photo : Souvenir Maisonneuve esquisse historique de la ville de Montréal avec portraits et biographies de quelques-uns de nos canadiens-français distingués

Aird

29 aout 1899

En 1899, William Bennett (?-1905) cède une deuxième partie de sa ferme qu'il avait lotie, pour l'ouverture d'une nouvelle rue. Il la dénomme du nom d'Elizabeth Aird (?- 1911), qu'il a épousée le 22 août 1852. Trois ans auparavant, William Bennett avait de la même façon ouvert deux voies à l'ouest de celle-ci, [...]sous les noms de Bennett et de William-David. Source : Toponymie Montréal Source Photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, coin Aird-Ontario 1977

Beauchamp

26 aout 1954

Cette ruelle existait du temps de Maisonneuve. La Commission de toponymie de Montréal ne possède pas de documents en justifiant l’appellation. Il pourrait fort probablement s’agir de Jean-Joseph Beauchamp, premier secrétaire-trésorier de Maisonneuve de 1884 à 1888. Jean-Joseph Beauchamp (1852-1923) était avoc[...]at. Il est aussi connu, parmi les avocats et étudiants en droit, pour son immense Répertoire général de la jurisprudence canadienne en 4 volumes, publiés en 1914 par la maison Wilson & Lafleur. Ce répertoire couvre la période 1770 à 1913. Il pourrait s’agir aussi de Joseph Beauchamp, membre du conseil de ville de Maisonneuve en 1884 et 1885. Source : Atelier d'histoire MHM

Bennett (avenue)

2 septembre 1896

Rappelle la mémoire de William Bennett (1813?-1905). William Bennett est d’origine irlandaise. Selon le recensement de 1901, il serait né le 25 décembre 1813 et aurait émigré au Canada en 1851. Le 22 août 1852, il épouse Elizabeth Aird, d’origine écossaise, mais née au Québec William Bennett décide de s'[...]établir à Hochelaga où il devient propriétaire des lots no 3 et no 4. Il est un fermier prospère et l’un des propriétaires fonciers qui souhaitent se détacher d’Hochelaga en 1883 pour former la ville de Maisonneuve. Comme d’autres promoteurs, il décide de faire partie du conseil pour mieux influencer ses décisions. Il sera conseiller sans interruption de 1885 à 1894, soit la plus longue séquence sans interruption de l’histoire de Maisonneuve. Son fils Percy le sera également de 1903 à 1905 et de 1909 à 1911 avec l’équipe Michaud-Dufresne. En 1896, il cède à la ville de Maisonneuve une partie de ses lots pour y tracer des rues. Le 2 septembre de la même année, la ville désigne deux rues, l’avenue Bennett et l’avenue William-David en l’honneur d’un des fils de Bennett. Trois ans plus tard, Bennett cède une autre partie pour qu’on y trace une troisième rue, cette fois-ci rue qu’on nommera Aird en l’honneur de la femme de Bennett, Elizabeth Aird (1832-1911). Les efforts de lotissement porteront sur la partie des lots au sud d’Adam. Il y aura peu de résidences construites entre Adam et Ontario tandis qu’après la mort de Bennett, la succession vendra des terrains à des compagnies qui viendront s’établir à Maisonneuve. Notons la George A. Slater Ltd (chaussures), la Warden King (fonderie) et la United Shoe Machinery (machines pour l’industrie de la chaussure), toutes situées au nord d’Ontario comme le voulait la politique de la ville. L’avenue Bennett délimitait la partie ouest du stade du National (aujourd’hui le parc Ovila-Pelletier), au nord d’Ontario. Mentionnons également qu’il existe une ruelle verte William-Bennett entre Adam et Lafontaine. Il existe également un parc de Rouen-Bennett au nord du Marché Maisonneuve. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Percy Bennett, La Presse, 17 mars 1903

Bourbonnière

Vers 1884

Cette avenue rappelle la mémoire de la famille Bourbonnière. Cette dernière fait partie des signataires de la demande en décembre 1883 pour détacher une partie du territoire de la ville d’Hochelaga pour former la ville de Maisonneuve. L’avenue Bourbonnière est définie comme frontière entre cette nouvelle mu[...]nicipalité et Hochelaga. La famille Bourbonnière habite ce que l’on appelait la Métairie Bourbonnière, une maison de ferme datant du Régime français. D’ailleurs les Gaudry dit Bourbonnière sont une des premières familles qui s’installèrent à la Côte Saint-Martin, territoire qui recoupe la future ville de Maisonneuve. (Voir capsule historique) Source : Toponymie Montréal Source photo : Monument de la famille Bourbonnière au cimetière Côte-des-Neiges, Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Charlemagne

28 octobre 1903

Le 28 octobre 1903, un dénommé Isaïe Préfontaine cède une partie de cette voie à la municipalité de Maisonneuve. Le 4 novembre 1914, la Ville de Montréal dénomme de ce même nom la voie du quartier Rosemont, tracée dans son prolongement. Au moment où la municipalité de Maisonneuve est annexée à la Ville d[...]e Montréal, le 9 février 1918, la voie garde la même dénomination. Source : Toponymie Montréal Source photo : Musé national d’Allemagne

d’Orléans

26 mai 1888

Cette rue, comme la rue voisine Jeanne d’Arc, rappelle l’épopée de Jeanne d’Arc surnommée la Pucelle d’Orléans. Durant la guerre de Cent Ans, avec l’aide du roi, elle lève une armée et réussit à libérer la ville d’Orléans, occupée par les Anglais. Le siège d’Orléans débute en 1428 et la vill[...]e est finalement libérée en 1429.La plus ancienne partie de cette rue, tout juste au nord de Notre-Dame, est cédée à la ville de Maisonneuve par Joseph Gaudry dit Bourbonnière, descendant d’une des plus anciennes familles de Maisonneuve. Elle est lotie plus tard après qu’Isaïe Préfontaine se soit porté acquéreur de la majeure partie de la terre au nord de la rue Sainte-Catherine. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal. Photo prise au coin des rues Ontario et Orléans vers 1929.

De La Salle

1 avril 1885

Cette avenue rend hommage à Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719), fondateur en 1680 de la communauté des Frères des écoles chrétiennes. Cette communauté s’installe au Québec dans les années 1840 à l’instigation de Mgr Ignace Bourget. En 1887, elle installe sa maison-mère et son noviciat au bout de la rue[...] La Salle, seule rue de Maisonneuve qui se rendait jusqu’à la rue Sherbrooke. La maison-mère se situait à l’emplacement de l’actuel Jardin botanique. Ce sont les Frères des Écoles chrétiennes qui enseignaient aux garçons dans l’école de la paroisse Très-Saint-Nom-de-Jésus, l’école Jésus-Marie/De-la-Salle, située au début dans le soubassement de la chapelle de Maisonneuve. Pour rappeler le toponyme de La Salle, on trouve également la paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle, troisième paroisse de Maisonneuve, fondée en 1913 et située à l’angle du boulevard Pie-IX et de la rue Hochelaga. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Répertoire du patrimoine culturel du Québec

De Rouen

23 mai 1992

Ville de France, théâtre du procès et du supplice de Jeanne d'Arc en 1431. Source : Toponymie Montréal Source photo : Utilisateur Wikipédia Foulques1996[...]

Desjardins

1 octobre 1890

Cette avenue souligne la mémoire de la famille Desjardins, mais particulièrement à Alphonse Desjardins (1841-1912) qu’il ne faut pas confondre avec l’Alphonse Desjardins des Caisses populaires. Avocat, journaliste, politicien, hommes d’affaires, promoteur foncier, Alphonse Desjardins marque de son sceau l’hi[...]stoire de Maisonneuve. Il fait, ainsi, partie d’un important groupe de promoteurs fonciers qui réussit en décembre 1883 à faire détacher la partie Est de la ville d’Hochelaga pour créer la nouvelle ville de Maisonneuve. Son beau-père, Hector Barsalou, en sera élu premier maire. Son fils Hubert siégera comme premier magistrat de 1894 à 1896 et de 1897 à 1901. Alphonse Desjardins fonde en 1887 la Montreal Terra Cotta Lumber qui fabrique des briques réfractaires. Elle était installée là où se trouve actuellement l’édicule nord-est du métro Pie-IX. Desjardins est impliqué dans plusieurs entreprises, dont le poste le plus important est d’avoir été président pendant vingt ans (1879-1899) d’une importante banque francophone, la Banque Jacques-Cartier. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Fafard

21 juin 1962

Cette rue est nommé en l’honneur de Joseph Fafard, tailleur, dont la boutique était sur l’avenue de La Salle, et qui fut également conseiller de l’ancienne ville de Maisonneuve. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : La Presse, 2 octobre 1918. Un vol dans la boutique de Joseph Fafard.[...]

Fernand-Rinfret

17 juin 1998

Fernand Rinfret est né le 28 février 1883 à Montréal. Journaliste, il a été maire de Montréal de 1932 à 1934. En 1932, alors qu’il siège dans l’opposition à la Chambre des communes, Rinfret se présente à la mairie de Montréal et l’emporte sur Camillien Houde. Parce qu’ils voient en lui un politicie[...]n expérimenté, les citoyens montréalais croient qu’il peut bloquer le projet de canalisation du Saint-Laurent perçu comme une menace à la prospérité de Montréal. Durant son mandat, en pleine crise économique, alors que la plupart des chantiers de construction sont arrêtés et que l’économie est au ralenti, le maire Rinfret agit surtout en spectateur. Malgré tout, le conseil municipal met sur pied une commission municipale de chômage puisque la société Saint-Vincent-de-Paul ne peut plus répondre aux demandes d’aide des travailleurs. Rinfret s’est beaucoup impliqué dans le développement de la Bibliothèque de Montréal, et ce dès 1917. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal

Gaboury

6 juin 1960

Cette rue est nommée à la mémoire de Marie-Anne Gaboury (1780-1874) qui est considérée comme la première canadienne d’origine européenne à voyager et à habiter dans l’Ouest canadien. Née en 1780 à Maskinongé, elle épouse en 1806, Jean-Baptiste Lagimodière, coureur des bois pour la Compagnie de la Baie[...] d’Hudson. Dès son mariage, elle accompagne son mari dans un voyage vers l’Ouest. Elle donna naissance à 10 enfants dans trois provinces canadiennes (Manitoba, Saskatchewan et Alberta) et un État américain (Dakota du Nord). Son arrivée dans l’Ouest coïncide avec la rivalité intense entre les deux compagnies de fourrures de l’Ouest : la Compagnie de la Baie d’Hudson et celle du Nord-Ouest. Celles-ci finiront par fusionner en 1821. Elle vécut dans des conditions difficiles dans un territoire peuplé d’autochtones des plaines et de Métis. Gaboury est aussi la grand-mère de Louis Riel. Elle meurt quelques années après la fondation du Manitoba et la première révolte des Métis, menée par son petit-fils. Source : Toponymie Montréal et Encyclopédie canadienne Source photo : Glenbow Archives de l'Université de Calgary

Gennevilliers-Laliberté (Place)

23 novembre 1988

La dénomination de cette place publique fait suite à une requête de l'Atelier d'histoire Hochelaga-Maisonneuve. Cet organisme entend ainsi souligner son jumelage à la commune française de Gennevilliers, en banlieue nord de Paris, et la présence sur cette place d'une sculpture d'Alfred Laliberté, «La Fermière»[...], réalisée en 1914. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal

Guimond (rue)

4 février 1919

Au moment de la désignation de la rue, Adolphe Guimond possédait une propriété sur cette voie. Source : Toponymie Montréal [...]

Hochelaga

La rue Hochelaga est nommée d’après la bourgade peuplée par les Iroquoiens du Saint-Laurent et visitée par Jacques Cartier en 1535. Dans Maisonneuve et Mercier, elle a porté les noms de Girard, 2e rue, Lamartine, Dorchester et Honfleur. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Atelier d’histoire MHM[...]

Jeanne-d’Arc

26 mai 1934

Cette rue rappelle la mémoire de Jeanne d’Arc, paysanne française née à Domrémy en 1412 qu’on surnommera « la Pucelle d’Orléans ». Elle prétend avoir entendu des voix lui confiant la mission de libérer la France de l’occupation anglaise. Elle est malheureusement capturée par les Bourguignons à Compi[...]ègne en 1430. Ceux-ci la vendent aux Anglais. En 1431, elle est condamnée à être brulée vive dans un procès entaché d’irrégularités conduit par l’évêque Pierre Cauchon. Un second procès en 1455 l’innocente complètement. Elle est canonisée en 1920. Dans Hochelaga, le nom de Sainte Jeanne d’Arc sera donné à une nouvelle paroisse, érigée en 1920 au moment où Jeanne d’Arc venait d’être canonisée. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Archives Nationales de Paris

La Fontaine

29 mai 1911

Louis-Hippolyte La Fontaine (1807-1864), avocat, chef des réformateurs canadiens-français modérés forme, avec Robert Baldwin, en 1842, le premier gouvernement d'Union des Haut et Bas Canada. Le principe du gouvernement responsable accepté, il devient, en 1848, le premier à occuper le siège de premier ministre du[...] pays. Sa «Loi d'indemnité» destinée aux victimes de la Rébellion de 1837-38 soulève des émeutes qui font à leur tour des victimes et conduisent à l'incendie du Parlement installé alors à Montréal à la place d'Youville. Il participe de plus à la réforme des administrations municipales et judiciaires, puis, retiré en 1851, il est nommé juge en chef en 1853. Source : Toponymie Montréal Source photo : Musée McCord

Larivée (ruelle)

9 avril 1910

La ruelle est nommée en l’honneur de Wilbrode Larivée. Celui-ci est un charretier qui, au début des années 1900, vit au 529, rue Notre-Dame à Maisonneuve, dans la première maison tout juste à l’ouest de la terre des Morgan. En août 1903, il obtient un permis de construction pour les numéros civiques actuel[...]s du 1447-1451. L’année 1903 est inscrite sur la pierre tout juste en bas de la corniche. Larivée vendra cette maison en janvier 1914, à Arthur Sicar, le futur inventeur des souffleuses à neige. Larivée possédait également le terrain derrière celui-ci avec façade sur Létourneux. En avril 1904, il obtient un permis de construction pour le 1458-1468, avenue Letourneux. C’est au 1462, que Mary Travers, Madame Bolduc, vivra ses dernières années avant de mourir le 20 février 1941. C’est à la demande expresse de Wilbrode Larivée que le conseil de Maisonneuve accepte en avril 1910 de nommer cette ruelle à son nom puisqu’il possède les deux terrains adjacents ci-haut mentionnés. Source : Atelier d'histoire MHM

Leclaire

23 mai 1922

Cette rue rappelle la mémoire d'Alfred Leclaire (1878-1954), un entrepreneur de Viauville. Originaire de Wotton en Estrie, Leclaire s’installe à Montréal vers 1903. Il déménage à Viauville en 1910. Menuisier de profession, son rêve est de devenir entrepreneur. Il emprunte donc de l’argent pour acheter des lo[...]ts vacants sur lesquels il construit des maisons. Il acquiert de nombreux lots sur les 4e et 5e avenues (actuellement les rues Leclaire et Sicard), y construit des multiplex et les revend quelques années plus tard avec un certain profit. Son plus ambitieux projet dans le quartier sera la Conciergerie Leclaire au 5105, rue Sainte-Catherine, angle Vimont. C’est un grand immeuble de 29 logements y compris celui du concierge. En octobre 1923, il achète les terrains nécessaires pour 11 877$ et trois mois plus tard, le projet est complété. Il revend le complexe cinq ans plus tard pour 50 000$. Il meurt en 1954. En 1922, la ville de Montréal l’honore de son vivant en donnant le nom de Leclaire à l’ancienne 4e Avenue. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : La Presse

Letourneux

1 octobre 1890

Désignée le 1er octobre 1890, cette rue rappelle la mémoire de Charles-Henri Letourneux (1828-1906), qui avec son frère Jean-Théophile, possédait la terre sur laquelle cette rue est tracée. Letourneux devint rapidement une des rues principales de la première phase du développement de la ville de Maisonneuve. C[...]’est à l’angle de cette rue et de Notre-Dame que la municipalité construisit son premier hôtel de ville, de même que la caserne no. 2, inaugurée en 1915 et aujourd'hui occupée par le CF Montréal. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Le Prix Courant, 8 avril 1892

Morgan

juin 1913

James Morgan, président des magasins à rayons Henry Morgan & Co. (aujourd'hui La Baie) fondés par son oncle et son père. Il est également actionnaire de la British Canadian Bank Note Co. (1904) et de la Montreal Cement Co. (1915). Il possède à Maisonneuve une ferme et un manoir de 29 pièces. Il est l'un des der[...]niers promoteurs de ce secteur à lotir sa terre, sur laquelle on ouvre l'avenue Morgan. Cette voie constitue, avec le bain et le marché public construits par l'architecte de la ville, Marius Dufresne, un bel exemple du projet de cité modèle dont rêvent les fondateurs de la ville de Maisonneuve. Aménagée comme un boulevard par l'architecte-paysagiste Frederick Gage Todd (1937), avec terre-plein central et perspectives, cette avenue relie la place Genvilliers-Laliberté et le parc Morgan. Son manoir existe toujours au moment où la Ville achète le terrain pour y aménager le parc. Il disparaît cependant avant 1931 lorsque la Ville fait construire un kiosque à musique et des vespasiennes (sous le kiosque). Abandonné pendant quelques années, le kiosque est restauré en 1978. Source : Toponymie Montréal Source photo : Musée McCord

Notre-Dame Est

1672

En juillet 1672, François Dollier de Casson, supérieur du Séminaire, accompagné de l'arpenteur et greffier Bénigne Basset, définit les nouvelles rues, leur donne des noms et appose des bornes. La rue Notre-Dame est la première rue tracée par Dollier de Casson. Elle suit l'ancien chemin du coteau Saint-Louis ver[...]s l'est de la ville et devient l'un des trois grands axes qui traversent la ville d'est en ouest.Étant la principale artère de Ville-Marie, il lui donne le nom de Notre-Dame en l'honneur de la Sainte Vierge, patronne de la paroisse. À l'origine, large de 30 pieds français (9,7m.), la rue Notre-Dame allait de l'actuelle rue Bonsecours jusqu'au delà de la rue McGill. Au moment de la démolition des fortifications (1804-1810) et du nivellement de l'ancien coteau de la citadelle, les rues Saint-Joseph (à l'ouest) et Sainte-Marie (à l'est) dans les faubourgs voisins sont rattachés à la rue Notre-Dame. À la faveur des annexions, la rue Notre-Dame traverse presque toute l'île, de la Pointe-aux-Trembles, où elle reprend le tracé du second chemin du Roi ouvert en 1841, jusqu'à l'arrondissement de Lachine (secteur Saint-Pierre). Mais la concentration exceptionnelle de bâtiments historiques entre la place d'Armes et la rue Berri demeure un fait de cette partie de la rue Notre-Dame, un espace privilégié, témoin de notre histoire. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de Montréal

Ontario Est

John S. Cartwright, banquier de Kingston, et J. B. Forsyth, marchand de Montréal, achètent et subdivisent la ferme de Sir John Johnson dans la partie nord du faubourg Québec; ils donnent à trois nouvelles voies les noms de trois grands lacs canadiens: Érié, Huron et Ontario. Par la suite, la rue Ontario est prolo[...]ngée par étapes tant vers l'est que vers l'ouest. Jusqu'en 1948, on a cru que cette dénomination rappelait la province voisine du Québec mais la découverte des documents de subdivision par l'archiviste de la Ville, Conrad Archambault, a rétabli la situation; la rue Ontario est dénommée depuis plus de 25 ans lorsque cette province choisit son nom en 1867. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire MHM

Pie-IX

1874

Cet axe routier majeur est nommé à la mémoire du pape Pie-IX, de son vrai nom Giovanni Maria Mastai Ferretti (1792-1878). En décembre 1914, le Conseil municipal de Maisonneuve charge l'architecte-ingénieur Marius Dufresne, frère de l'échevin Oscar, de préparer les plans du boulevard Pie-IX. La construction coû[...]te au total : 221 932$ (cinq millions en valeur actuelle). Les travaux, effectués en partenariat public-privé, sont terminés à l'automne 1915. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Archives internet de Beni Ecclesiastici

Pierre-De-Coubertin

16 juin 1975

En 1894, à la Sorbonne, l'éducateur français Pierre de Coubertin (1863-1937) réunit en congrès quatorze nations pour les convaincre de rétablir les Jeux olympiques. Deux ans plus tard, débutent les premiers Jeux olympiques modernes, à Athènes. De ce moment jusqu'en 1925, il dirige le Comité organisateur olymp[...]ique. À la veille des Jeux olympiques de Montréal, on donne son nom à la voie au sud du parc olympique, changeant ainsi le nom de la rue Boyce, qui rappelait Michael Boyce, le propriétaire de la terre subdivisée en 1877. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque du Congrès des États-Unis

Pierre-Émond (rue)

21 juin 1962

Pierre Hémond était marchand et manufacturier de chaussures dont l’entreprise était située sur la rue St-Paul. Il était aussi sur le premier conseil municipal de Maisonneuve, ville qu'il a habité à ses débuts. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal [...]

Saint-Clément

23 mai 1922

Auparavant désigné sous le nom de 2e Avenue, la rue Saint-Clément est située dans le quartier Viauville. Elle doit son nom à la paroisse Saint-Clément qu’elle traverse du nord au sud. Fondée en 1898, cette paroisse est composée de territoires détachés de la paroisse Saint-François d’Assise-de-la-Longue-P[...]ointe et de la paroisse Très-Saint-Nom-de-Jésus-de-Maisonneuve. Source : Toponymie Montréal Source photo : inconnue

Sainte-Catherine Est

L’unanimité n'est pas faite quant à la justification de cette dénomination; l'absence de résolution aux archives de la Ville de Montréal autorise même trois interprétations. Une première relie cet odonyme à un «chemin Sainte-Catherine», conduisant alors à un couvent des sœurs de la Congrégation; une deu[...]xième, à la mémoire d'une jeune Française, Catherine de Bourbonnais (1749-1805), résidente de cette voie au XVIIIe siècle, et une troisième, à Jacques Viger, inspecteur des chemins, qui aurait donné à cette voie à renommer le prénom de Catherine-Élizabeth, une des filles de son épouse Marie-Marguerite de La Corne. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de Montréal

Sarto-Fournier

17 juin 1998

Sarto Fournier est né le 15 février 1909 à East-Broughton. Il a été maire de Montréal de 1957 à 1960. Il s’intéresse à la politique municipale montréalaise à compter de 1950. Bien qu’il se présente à cinq reprises à la mairie entre 1950 et 1962, il ne l’emporte qu’une seule fois, en 1957, contre J[...]ean Drapeau. Lors de cette élection, Fournier se retrouve à la tête d’un nouveau parti municipal, le Ralliement du Grand Montréal, qui regroupe l’ensemble des opposants à Jean Drapeau et bénéficie de l’appui du premier ministre du Québec, Maurice Duplessis. Durant ses années à la mairie, Fournier se cantonne dans des fonctions représentatives et agit plus en spectateur, d’autant que le conseil municipal est majoritairement aux mains de l’Action civique, parti de Jean Drapeau. Son administration est surtout marquée par l’ouverture de la voie maritime du Saint-Laurent et du boulevard Métropolitain, ainsi que par la candidature de Montréal en vue de l’Exposition universelle de 1967. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal

Sherbrooke Est

Vers 1817

La carrière militaire de Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830) lui permet de se familiariser avec différentes cultures, son esprit ouvert et pragmatique lui fait aborder ces cultures sans préjugés. Lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse (1812-1816) durant la guerre avec les États-Unis, il termine son adminis[...]tration avec un bilan positif lorsqu'il est nommé gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique. Appuyé tant des autorités coloniales que des chefs canadiens-français, comme Louis-Joseph Papineau et Mgr Plessis, il réussit durant son mandat (1816-1818), écourté par la maladie, à apaiser le climat politique. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives Canada

Sicard

23 mai 1922

Arthur Sicard (1876-1946), de Saint-Léonard-de-Port-Maurice, tire profit de ses talents de mécanicien amateur et adapte le principe de la moissonneuse-batteuse à l'enlèvement de la neige, inventant une machine pour «souffler» la neige et dégager les routes. Améliorée au fil des ans, la «souffleuse» de 1895 p[...]orte toujours son nom. Par la suite, Arthur Sicard est élu échevin de la Ville de Maisonneuve. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d'histoire MHM

Théodore ; Parc Théodore

23 mai 1922

À la toute fin du XIXe siècle, l'industriel Charles-Théodore Viau (1843-1898) possède un immense domaine situé en partie dans le quartier est de la ville de Maisonneuve et en partie à Longue-Pointe. Entre octobre 1897 et septembre 1898, il y fait ouvrir cinq rues. Innovant sur le plan toponymique et contrairement[...] à nombre de promoteurs qui donnent aux rues qu'ils ouvrent les noms de leurs familiers, Charles-Théodore Viau donne à ces voies des numéros. Ce choix reflète sa conception d'un plan d'ensemble, au moment où l'imposition de normes sévères de construction exprime bien le début d'un certain concept d'urbanisme. Toutefois, son rêve de créer une municipalité autonome ne se réalise pas et la Ville de Montréal renomme, en 1922, ces voies qui faisaient partie de la municipalité de Maisonneuve après son annexion. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire MHM

Viau

23 mai 1922

Charles-Théodore Viau (1843-1898), bienfaiteur de la paroisse Saint-Clément, et fondateur (1867) de la Biscuiterie Viau limitée, située, jusqu'en 1907, sur la rue Notre-Dame, à l'ouest de la rue Beaudry, puis à l'angle des rues Ontario et Viau. Vers 1890, il fait subdiviser trois terres. On appelle communément l[...]'ensemble «Viauville», nom utilisé encore de nos jours. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire MHM

William-David

02 septembre 1896

Le territoire sur lequel est tracée l’avenue William-David faisait partie de l’immense ferme de William Bennett (1813-1905), cultivateur et conseiller municipal de 1885 à 1894. Celui-ci était propriétaire des lots #3 et #4 du cadastre. En 1896, il cède une partie des lots pour que la ville puisse y tracer des [...]rues. On donne le nom de Bennett à la première et William-David à la seconde en l’honneur de William David, fils de William père, décédé à l’âge de 36 ans. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal

Mercier-Ouest

Mercier-Ouest s’est urbanisé à partir du XX siècle des fermiers souhaitant passer à autre chose décident de vendre leur terre à des hommes d’affaires montréalais flairant la bonne affaire. S’en suit une véritable ruée de promoteur.

Adam

1898

Cette rue rappelle la mémoire de l’abbé François-Louis-Tancrède Adam (1850-1916). Admis à la prêtrise en 1873, il sera curé d’un certain nombre de paroisses de Montréal avant d’être nommé à La Nativité-de-la-Sainte-Vierge d'Hochelaga en 1883, l’année de l’annexion de la municipalité. Il y rester[...]a jusqu’en 1892. On lui doit la création de l’école de garçons Adélard-Langevin (d’abord nommée Académie Saint-Joseph) en 1885 et celle de la nouvelle paroisse du Très-Saint-Nom-de-Jésus en 1888 dont il sera le curé jusqu’en 1892. (Voir capsule historique) Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Souvenir Maisonneuve esquisse historique de la ville de Montréal avec portraits et biographies de quelques-uns de nos canadiens-français distingués

Albani

19 mars 1969

La soprano Emma Lajeunesse (1847?-1930) (Albani, pour la scène) est la première artiste canadienne à s'illustrer sur le plan international. Elle est appréciée tant du public mélomane que des chefs d'orchestre et compositeurs de son époque pour la qualité de sa voix et de sa formation musicale et vocale. Parmi s[...]es présentations à Montréal, il faut mentionner son premier spectacle au Mechanic's Hall, en 1856, ainsi que celui présenté devant le prince de Galles, lors de l'inauguration du pont Victoria en 1860. Dans l'ouest de la ville, une première rue Albani a été dénommée en 1912, l'année suivant l'adieu à la scène de la cantatrice: cette voie est disparue depuis. La voie actuelle fait partie d'un ensemble consacré aux musiciens. Source : Toponymie Montréal Source photo: Archives de la ville de Montréal

Alexis-Contant

12 décembre 1962

L’avenue Alexis-Contant fait partie d’un ensemble de plusieurs rues honorant la mémoire de compositeurs québécois. Alexis Contant (1858-1918), né de parents musiciens, sera très tôt élève de Calixa Lavallée, puis de Guillaume Couture. En 1885, il devient le titulaire de l’orgue de l’église Saint-Jean-[...]Baptiste de Montréal, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort. Il occupera également le poste de professeur dans plusieurs établissements d’enseignement notamment le Collège de Montréal, le Collège du Mont-Saint-Louis et au Conservatoire national de Montréal. Comme compositeur on lui doit plusieurs œuvres de musique de chambre comme son célèbre Trio pour piano, violon et violoncelle (1907), de la musique sacrée (plusieurs messes et surtout son oratorio «Caïn» dont la première eut lieu à Montréal le 12 novembre 1905). Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Anne-Hébert

14 décembre 2004

Anne Hébert (1916-2000), romancière. Elle laisse une oeuvre littéraire de premier plan reconnue internationalement. Elle était officier de l'Ordre national du Québec, compagnon de l'Ordre du Canada et chevalier de la Légion d'Honneur (France). Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Arcand

29 décembre 1934

Charles-Joseph Arcand (1871-1951) est employé du Canadien Pacifique durant plus de trente ans. Il préside une section de la Fraternité des employés de chemin de fer pendant quinze ans. En politique, d'abord conseiller municipal du quartier Maisonneuve, puis député libéral à l'Assemblée législative, il est nom[...]mé ministre du Travail dans le cabinet de l'honorable Louis-Alexandre Taschereau. Cette dénomination a été effectuée durant ce mandat. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Assomption

3 décembre 1951

Anciennement la 45e avenue, cet axe routier est construit pour desservir le nouvel hôpital Maisonneuve inauguré le 20 juin 1954. Les Sœurs Grises, fondatrices de l'hôpital, demandent à la Ville de Montréal de souligner par la dénomination de la rue la proclamation toute récente du dogme de l'Assomption de Marie[...]. Ce précepte de foi, adopté par le pape Pie-XII, affirme que le corps et l'âme de la Sainte Vierge, non dissociés, ont été transportés miraculeusement par les anges au Paradis après l'achèvement de sa vie terrestre. Le générique d'avenue donné au moment de la dénomination est changé pour celui de boulevard le 6 mai 1954. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal, photo prise le 31 octobre 1962.

Beaubien Est

Avant 1912

La famille Beaubien, grande propriétaire terrienne compte plusieurs hommes politiques. Pierre Beaubien (1796-1881), médecin et professeur de clinique médicale à l'Hôtel-Dieu de 1829 à 1880, est député à l'Assemblée législative, conseiller municipal, puis échevin. Louis (1837-1915), son fils fonde la ville d[...]'Outremont (1875) et siège comme député à l'Assemblée nationale et commissaire de l'Agriculture et de la colonisation; son fils Charles-Philippe et son petit-fils Louis-Philippe sont sénateurs. Les Beaubien sont liés aux familles Casgrain et de Gaspé. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, photo de Pierre Beaubien

Beauclerk

1912

Cette rue rappelle la mémoire d’Henry Windham Beauclerk (1870-v.1937) qui était directeur-gérant de la Montreal City Land Company. Fondée en mars 1911, cette compagnie s’occupe de la vente des terrains de la Subdivision Connaught (nom donné au territoire formé des lots #325 à #327). À ce moment, Beauclerk e[...]st également trésorier de la National. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo: Archives la ville de Montréal, Parc Beauclerk 1960

Bélanger

1875

Une première section de cette voie est cédée en 1875 par les propriétaires Césaire Charbonneau, Charles Nelson et Antoine Bélanger dont elle retient le nom. Il est possible qu'il s'agisse d'Antoine Bélanger (1824?-1896), époux d'Olive Piché dont on retrouve la trace dans les registres de la paroisse Notre-Dame[...] de Montréal. Cette rue qui allie fonction commerciale et résidentielle a été prolongée à plusieurs reprises. Source : Toponymie Montréal

Boileau

29 mai 1911

Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux (1636-1711), poète et critique français, membre de l'Académie française. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue [...]

Bossuet

4 novembre 1914

Surnommé « L'aigle de Meaux », Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) se fait le défenseur de la foi contre les tenants du protestantisme. Son rare talent d'orateur lui vaut tout au long de sa vie, une réputation exceptionnelle auprès de ses contemporains; les oraisons funèbres qu'il a composés pour plusieurs per[...]sonnalités politiques sont demeurés célèbres. Il est l'auteur entre autres du « Discours sur l'histoire universelle » et de « La Politique tirée de l'Écriture Sainte ». Source : Toponymie Montréal Source photo : Collections en ligne du musée du Louvre

Brady (Bardy)

25 février 1965

Le docteur Pierre-Martial Bardy (1797-1869), député de Rouville dans l'équipe de Louis-Joseph Papineau, de 1834 à 1846, fonde, en 1842, la section de Québec de la Société Saint-Jean-Baptiste. Il en assume la première présidence et est assisté par le poète Octave Crémazie durant son second mandat. La Sociét[...]é fait ériger, à Sainte-Foy, un monument aux Braves de 1760, dévoilé en 1863. Vraisemblablement, cet odonyme a subi un glissement d'orthographe. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibilothèque et Archives nationales du Québec

Carignan

septembre 1957

Régiment de Carignan-Salières dont 24 compagnies (environ 1300 hommes) sont envoyées de France au Canada en 1665. Source : Toponymie Montréal Source photo: Patrimoine Culturelle du gouvernement du Québec[...]

Chauveau

29 mai 1911

Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (1820-1890), avocat et écrivain, premier ministre de la province de Québec en 1867, puis président du sénat en 1873. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec [...]

Clarence Gagnon

6 juin 1960

Cette avenue rappelle Clarence Gagnon (1881-1942) un célèbre peintre, graveur et aquarelliste québécois. Tout au long de sa carrière, Gagnon refuse de suivre les tendances des peintres modernes dont les œuvres sont de plus en plus abstraites. Il reste celui qui a porté l’art du paysage au Québec à sa plus gr[...]ande expression. Certaines de ses œuvres sont conservées aux musées de Québec, d'Ottawa, de Toronto, de Paris, de Londres et de Vienne. Source Photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Clarence-Gagnon (avenue)

06 juin 1960

Né à Montréal, Clarence Gagnon (1881-1942) est peintre, graveur et aquafortiste québécois. Certaines de ses œuvres sont conservées aux musées de Québec, d'Ottawa, de Toronto, de Paris, de Londres et de Vienne. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et archives nationales du Québec[...]

Cléophée-Têtu

17 septembre 2007

Cléophée Têtu, dite Thérèse de Jésus (1824-1891) religieuse, missionnaire et supérieure des Sœurs de la Providence à Saint-Jean-de-Dieu de 1875 à 1891. En 1873, elle dirige les travaux de construction de l'asile de la Longue-Pointe et deviendra ensuite l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu et qui prendra le nom d'hô[...]pital Louis-Hippolyte-Lafontaine en 1976. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Curatteau

12 juillet 1915

Jean-Baptiste Curatteau de la Blaiserie (1729-1790), sulpicien, curé de la paroisse de la Longue-Pointe, de 1765 à 1773, dans laquelle cette rue est située, et fondateur (1767) du petit séminaire de Montréal, appelé d'abord collège Saint-Raphaël. Source : Toponymie Montréal Source photographie : Monument Jea[...]n-Baptiste-Curatteau, Bibliothèque et Archives nationales du Québec

De Boucherville

19 juin 1911

Cette dénomination rappelle la famille canadienne-française issue de Pierre Boucher (1622-1717), venu du Perche, en 1634. Parmi les descendants de ce premier seigneur De Boucherville, deux personnes ont joué un rôle prépondérant dans l'histoire: Charles-Eugène Boucher De Boucherville (1822-1915), premier ministr[...]e conservateur, de 1874 à 1878, puis en 1891 et en 1892; et son frère, l'avocat et écrivain Pierre-Georges-Prévost Boucher De Boucherville (1814-1894), secrétaire des Fils de la liberté, puis greffier du conseil exécutif de la Province de Québec. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

De Brouage (rue)

27 mai 1912

Brouage (Charente-Maritime) est la ville où serait né Samuel de Champlain, entre 1567 et 1574. La ville est fondée en 1555 et aura d’abord une vocation commerciale grâce à ce qu’on surnomme « l’or blanc » : le sel. Elle sera d’ailleurs un lieu d’approvisionnement pour les pêcheurs de morue de Terre[...]-Neuve. Située tout près de la Rochelle, elle aura le malheur d’être prise tour à tour par les catholiques et les protestants durant les guerres de religion. Lors du règne de Louis XIII, elle est finalement intégrée au royaume de France. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve Source photo : Tourisme Brouage

De Cadillac

29 décembre 1904

Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac (1658-1730), commandant, seigneur de Port-Royal, fondateur de Détroit et gouverneur de la Louisiane. Il vit un temps à Montréal. Cet aventurier s'appelle tout simplement Antoine Laumet, et a vu le jour en France. Il eut la fantaisie de s'attribuer un état civil ronflant[...], en se disant «Antoine de Lamothe», sieur de Cadillac, fils de Jean de Lamothe, seigneur de Cadillac, de Laumet et de Monteils, conseiller au parlement de Toulouse. Source : Toponymie Montréal Source photo: French-Canadian Heritage Society of Michigan, Statue de Cadillac au Hart Plaza à Détroit.

De Charette

Baron Athanase de Charette de la Contrie (1832-1911), général français, fondateur des zouaves pontificaux français. Il visita Montréal en 1882. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue[...]

De Granby

10 septembre 1956

À la suite de la dénomination d'une voie de la Ville de Granby du nom de Montréal, le Comité exécutif répond par le même geste en faisant entrer cette ville dans la toponymie locale. Située à la rencontre de la plaine de Montréal et de la région des Appalaches, Granby est fondée par des colons britanniques[...] et des loyalistes américains. Érigée en municipalité dès 1859, au moment où le chemin de fer la relie à Montréal, elle devient rapidement un carrefour industriel important où la transformation du tabac et du caoutchouc prennent une place prépondérante. Source : Toponymie Montréal Source Photo: Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Habitations Le Domaine traversées par l’avenue de Granby, 1978

De Jumonville

29 mai 1911

Après une carrière militaire plutôt calme, l'enseigne Joseph Coulon Villiers de Jumonville (1718-1754) entre dans l'histoire lorsqu'il est envoyé dans la vallée de l'Ohio comme parlementaire auprès du général Washington. Durant la nuit du 28 mai 1754, la petite troupe d'éclaireurs qu'il conduit est assaillie s[...]ans sommation; une dizaine de Canadiens meurent, dont Jumonville. La petite ville de Jumonville, en Pennsylvanie, rappelle cette tragédie. Source : Toponymie Montréal

De la Bruère ; Parc

22 avril 1959

René-Montarville Boucher de La Bruère (1867-1943), journaliste et archiviste, directeur (1912) des Archives publiques du Canada à Montréal, auteur d'études sur L.-H. LaFontaine et sur la famille de Boucherville. Source : Toponymie Montréal Source Photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

De la Pépinière (avenue) ; Parc de l’Ancienne-Pépinière ; Place de la Pépinière

13 juillet 1960

Cette avenue rappelle la pépinière municipale de Montréal qui entre 1948 et 2001 se trouvait dans le quadrilatère formé par les rues de Carignan, Rosemont, Du Quesne et de Jumonville. Progressivement, la superficie est réduite par l’installation de l’école secondaire Louis-Rie, du parc Louis-Riel et du parc [...]de l’Ancienne-Pépinière. En 2001, la ville de Montréal décide d’aménager sa pépinière à Terrebonne. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo: Archives de la ville de Montréal

De Marseille

29 mai 1911

Ville de France. En ce 29 mai 1911, la Ville change 155 noms de rues «soit que ces noms faisaient double emploi, soit que d'autres raisons justifiaient ces changements». Il semble que la Commission spéciale des noms de rues a épuisé son répertoire de nouveaux noms puisqu'elle intercale des noms de provinces, de c[...]omtés, de villes, de villages, de lacs et de rivières non seulement du Canada, mais aussi de l'Europe. Quelques-uns de ces noms ont été changés depuis. Source : Toponymie Montréal Source photo : Marseille Tourisme

De Meaux

21 juin 1962

En 1861, Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) est nommé évêque de cette ville et surnommé depuis, «l'Aigle de Meaux». Il se fait le défenseur de la foi contre les tenants du protestantisme. Son rare talent d'orateur lui vaut tout au long de sa vie, une réputation exceptionnelle auprès de ses contemporains; les[...] oraisons funèbres qu'il a composés pour plusieurs personnalités politiques sont demeurés célèbres. Il est l'auteur entre autres du «Discours sur l'histoire universelle» et de «La Politique tirée de l'Écriture Sainte». Source : Toponymie Montréal Source photo : Meaux-Marne-Ourcq Tourisme

De Repentigny

1 mars 1956

Pierre Legardeur de Repentigny (?-1648) débarqué à Québec en 1636 occupe la fonction de lieutenant du gouverneur de Montmagny. En 1644, avec Noël Juchereau et l'aide du jésuite Charles Lalemant il met sur pied la «Communauté des Habitants» qui reprend à la Compagnie des Cent-Associés le contrôle de la trait[...]e des fourrures. Malgré le mécontentement de plusieurs dont Chomedey de Maisonneuve, il dirige jusqu'à son décès cette affaire devenue familiale. Source : Toponymie Montréal Source photo : Buste réalisé par Philippe Hébert situé à Mascouche. Photographie de Denis Chabot.

De Toulouse

23 novembre 1904

Ville de France. Source : Toponymie Montréal Source photo: Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Maison Zakaïb au 6035 Toulouse en 2020.[...]

De Ville-Marie

27 mai 1912

Consacrée à la Vierge Marie par les administrateurs de la Société Notre-Dame créée à Paris par Jean-Jacques Olier, la ville que fonde, en leurs noms, Paul Chomedey sieur de Maisonneuve, le 18 mai 1642, porte le nom de Ville-Marie. Le nom de Montréal donné d'abord à l'île, devient progressivement le nom d'usa[...]ge de cette ville, si bien que même les documents officiels de la fin du XVIIe siècle consacrent cette dénomination. Source : Toponymie Montréal Source photo: Portrait de Jean-Jacques Olier, Guide «Saint-Sulpice»

Del Vecchio

20 avril 1965

Rosita Del Vecchio (1846-1881), mezzo soprano, née à Montréal, se produit dans des opéras joués au Canada, aux États-Unis, à Cuba et en Belgique. Cette voie est parallèle à l'avenue Maubourg, qui rappelle une autre cantatrice, Jeanne Maubourg. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archi[...]ves nationale du Québec, Lettre de Rosital Del Vecchio à Arthur Buies

Des Futailles

1 aout 1981

Dans ce voisinage on retrouve les laboratoires et entrepôts de deux importantes entreprises pharmaceutiques et de distilleries. Cette dénomination semble rappeler que des futailles, qui sont des contenants en forme de tonneaux dans lesquels on conserve vin, alcool et huiles, sont sans doute utilisées par les entrepr[...]ises implantées sur cette voie. Source : Toponymie Montréal Source photo: Recueil de toutes sortes de machines, d'outils, et d'ustensiles en usages pour la construction et carenne des vaisseaux, et de tout ce qui a raport à leurs armements dans un arsenal de marine. Pr[emie]re partie par Deslongchamps l'ainé, lieutenant des vaisseaux du Roy et du port de Brest en 1763. Plans des hunes, des barres d'hunes, chuquets, barres de peroquet et autres pièces concernant la construction de la mature des vaisseaux 1767. Manuscrit numérisé de la bibliothèque municipale de Brest, France.

Des Groseilliers

26 aout 1954

Médard Chouart des Groseilliers (1625-1698), explorateur, trafiquant, beau-frère et compagnon de Pierre-Esprit Radisson. Il explora les lacs Huron et Supérieur et la mer d'Hudson. Il fut un des fondateurs de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Il est intéressant de noter que le Comité exécutif a donné à deux voi[...]es parallèles du quartier Mercier, qui ont la forme d'un diapason avec base qui s'appuie sur la rue Sherbrooke, les noms des deux beaux-frères et compagnons inséparables dans d'incroyables expéditions, des Groseilliers et Radisson. Source : Toponymie Montréal

Desaulniers

27 mai 1912

Certaines sources indiquent que cette dénomination rappelle le journaliste, avocat et poète Gonzalve Desaulniers (1863-1934), membre de l'École littéraire de Montréal (1898) qui, au moment de la dénomination de cette voie, publie ses poèmes dans «L'Alliance nationale». Nommé juge à la cour supérieure en 192[...]3, il publie, en 1930, «Les Bois qui chantent». Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Desautels

Nicolas Desautels dit Lapointe, propriétaire de la terre à travers laquelle cette voie est ouverte. Source : Toponymie Montréal Source photo : BANQ, Procès entre Pierre Desautels dit Lapointe et Catherine Lorion, sa femme, veuve de Nicolas Millet, demandeurs, et un nommé Paillard, défendeur, pour chasser un intrus de la concession. [...]

Dickson

23 novembre 1904

Cette rue rappelle la mémoire de la famille Dickson et plus particulièrement de William B. Dickson (1836-après 1911), fermier qui possédait le lot #21. Ce dernier est également secrétaire de l’école protestante située à cette époque sur la rue Notre-Dame tout près de la ferme. Après la vente de ses terrai[...]ns, Dickson termine ses jours à Westmount. Son fils, Robert C. Dickson sera lui aussi entrepreneur dans le secteur Mercier avec un bureau sur la rue Lacordaire. (Voir capsule historique) Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Le fils Dickson, Robert. Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Du Quesne

29 décembre 1904

Ange de Menneville, marquis Du Quesne (1702-1778), dix-septième gouverneur de la Nouvelle-France de 1752 à 1755. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Du Trianon

6 novembre 1964

Nom de deux châteaux bâtis dans le parc de Versailles en France. Un centre commercial situé à proximité de cette voie porte le nom de place Versailles. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve[...]

Dubuisson

Inconnue

Il semble que ce nom rappelle Jacques-Charles Renaud Dubuisson (1666-1739), officier, né à Paris et venu au Canada en 1685. Source : Toponymie Montréal[...]

Émile-Legrand

01 juillet 1982

Le neurologue Émile Legrand (1898-1949) œuvre à l'hôpital Louis-Hippolyte-La Fontaine de 1926 à 1947. Pionnier de l'enseignement de la psychiatrie moderne, il occupe la chaire de psychiatrie et d'hygiène mentale de l'Université de Montréal, de 1938 jusqu'à son décès, dans un accident d'avion. Son nom avait d[...]'abord été donné à l'actuelle rue des Futailles, mais il identifie maintenant une voie à proximité de l'institut hospitalier, qu'il a marqué durant les vingt ans qu'il y a passés. Source : Toponymie Montréal

Ernest-Marceau

5 décembre 1978

Ernest Marceau (1852-1919) est à l'emploi du gouvernement provincial comme ingénieur en chef responsable des voies de canalisation. Il assume également la charge de principal de l'École polytechnique de Montréal en 1904. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et archives nationales du Québec[...]

Étienne-Bouchard

12 janvier 1967

Le chirurgien parisien Étienne Bouchard (v.1622-1676) s'engage, en 1653, auprès de Chomedey de Maisonneuve à servir la colonie pour une période de cinq ans. En mars 1655, il résilie ce contrat et établit un nouveau système de soins privés. Moyennant une contribution annuelle fixe payée par les colons, il s'eng[...]age à les soigner selon leurs besoins. Il semble que sa formule a énormément de succès; il emploie par la suite d'autres médecins. Source : Toponymie Montréal

François-Boivin

12 janvier 1967

François Boivin (±1612-1675), maître-charpentier, est le premier bâtisseur d'églises dont il est fait mention en Nouvelle-France. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et archives national du Québec, Requête de François Boivin [...]

Gérard-Morisset

13 mai 1981

Historien de l'art et notaire, Gérard Morisset (1898-1970) s'intéresse à la pratique de l'architecture et collabore même à la conception de quelques édifices dont quelques églises dans la région de Québec. Responsable de l'inventaire des œuvres d'art à compter de 1934, puis secrétaire de la Commission des m[...]onuments historiques du Québec, il contribue, par ses recherches, études et conférences, à la connaissance et la mise en valeur du patrimoine architectural du Québec et participe ainsi au mouvement de quête d'identité nationale de l'art québécois. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Gérin-Lajoie

29 mai 1911

Originaire de Yamachiche, l'avocat Antoine Gérin-Lajoie (1824-1882), bibliothécaire de l'Assemblée nationale (1856), suit le gouvernement dans les différentes villes qui lui servent de capitale temporaire. À Québec (1859-1865), il se joint aux intellectuels qui fréquentent la librairie d'Octave Crémazie et form[...]ent l'École de Québec. Dans leur revue Soirées canadiennes, il publie, en 1862, la première partie de Jean Rivard, défricheur. Son Dix ans au Canada, de 1840 à 1850 est publié en 1888 et en 1889. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Guillaume-Lahaise

17 septembre 2007

Guillaume Lahaise (1888-1969), médecin spécialisé en psychiatrie et écrivain. Pendant ses études en médecine, il s'intéresse à poésie qu'il découvre grâce à l'œuvre de Émile Nelligan. En 1907, il publie sept poèmes dans le journal «La Patrie» sous le pseudonyme de Guy Delahaye. Lié à un groupe de po[...]ètes modernistes, il publie en 1910 son premier recueil de poésie intitulé «les Phrases». Son œuvre poétique avant-gardiste est considérée comme l'amorce de la modernité littéraire au Québec. À partir de 1924, il est affecté comme psychiatre à l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu et continuera de publier sa poésie jusqu'en 1941. Source : Toponymie Montréal Source photo : Robert Lahaise, «Guy Delahaye, poète-psychiatre», éditions Lidec, 2000.

Guybourg

22 avril 1959

Edmond Guy est, au début du siècle, un grand propriétaire de terres dans le quartier de la Longue-Pointe, connu sous le nom de quartier Mercier depuis le 5 mars 1915. Il fait subdiviser ses terrains en lots à bâtir. On y construisit un centre domiciliaire, auquel on donne officieusement le nom de Guybourg; la par[...]oisse, fondée en 1918, prend le nom de Saint-Herménégilde de Guybourg. Source : Toponymie Montréal Source photo : Journal La Patrie, 28 août 1909. Aqueduc de Guybourg et panneau d'affichage.

Haig

19 mai 1919

Cette avenue rappelle la mémoire du général Douglas Haig (1861-1928), maréchal britannique et commandant en chef des forces britanniques et canadiennes de décembre 1915 jusqu’à la fin de la guerre. Il a le triste honneur d’avoir dirigé les forces britanniques lors de la Bataille de la Somme en 1916, bataille[...] où 400 000 soldats furent tués pour seulement 12 kilomètres. La bataille est lancée le 1er juillet et ce jour sera désormais connu comme la plus sanglante de l’histoire de l’armée britannique. Homme controversé, il gardera la réputation d’un général qui n’a que peu de considération pour ses soldats qu’il envoie tout simplement «à la boucherie». Cependant, vers la fin de la guerre, il utilisera les chars d’assaut et même l’aviation. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Catalogue du Library of Congress

Hector-Barsalou

10 février 1988

Cette rue rappelle la mémoire d’Hector Barsalou (1850-1931), fils de Joseph Barsalou, industriel prospère qui fut également maire de Maisonneuve. À la mort de Joseph Barsalou en 1897, Hector et son frère Érasme prennent la direction de l’entreprise familiale la savonnerie J. Barsalou & Cie. En 1909, Hector Ba[...]rsalou devient le président de l’entreprise et l’année suivante, il décide de faire construire une plus grande usine au 1 600, rue De Lorimier, près de la rue de Maisonneuve. Une tête de cheval est l’emblème de la compagnie. On trouve les savons de marque Barsalou, Impérial, National et Dollard. La production industrielle de savon permet au plus modeste ouvrier de se procurer cet objet de la vie quotidienne à très bas prix. On produit du savon en barres de couleur jaune et du savon en flocons pour la lessive. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Biographies canadiennes-françaises, 1920, p. 292.

Henri-de Salière

21 avril 1964

Henri de Chastelard, marquis de Salières, colonel commandant du régiment de Carignan-Salières envoyé au secours de la Nouvelle-France en 1665. Salières fait construire le fort Sainte-Thérèse dans une île de la rivière Richelieu, près de Chambly. Le nom de cette voie est choisi parce qu'elle est voisine de l'a[...]venue de Carignan. Source : Toponymie Montréal Source photo : Répertoire du patrimoine culturel du Québec, «Officier du Régiment de Carignan-Salières»

Hochelaga

La rue Hochelaga est nommée d’après la bourgade peuplée par les Iroquoiens du Saint-Laurent et visitée par Jacques Cartier en 1535. Dans Maisonneuve et Mercier, elle a porté les noms de Girard, 2e rue, Lamartine, Dorchester et Honfleur. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Atel[...]ier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Ida-Steinberg

1995

Née Ida Roth (1885-1942), d'origine hongroise, Ida Steinberg arrive au Canada en 1911. C'est pour subvenir aux besoins de ses enfants, qui sont aussi sa seule main-d'œuvre, qu'elle ouvre une première épicerie en 1917 à Montréal. Très rapidement et grâce à un sens aigu des affaires, elle lègue, à son décès,[...] une entreprise familiale en pleine expansion. Son fils Sam, qui prend la relève, continue d'appliquer les principes de sa mère: veiller constamment au volume des ventes et se soucier des besoins de la clientèle. La voie nommée en hommage à Ida Steinberg est située à proximité du lieu des entrepôts qui représentent l'entreprise sur trois générations. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue

Jean-Milot

12 janvier 1967

Originaire de Bourgogne, Jean Milot (v.1625-1699) s'établit à Montréal et y épouse, le 7 janvier 1654, Marie-Marthe Pinson; celle-ci décède en mettant au monde son sixième enfant, le 22 janvier 1663; Jean Milot se remarie alors avec Mathurine Thibault. Taillandier de métier et marchand, il semble qu'il ouvre, e[...]n 1657, le premier cabaret de Montréal. Le 3 février 1670, il achète à Robert Cavelier l'arrière-fief de Lachine. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Jean-Tavernier

12 janvier 1967

Jean Tavernier (1632-1660), un des premiers colons de Montréal, est tué avec Dollard des Ormeaux au Long-Sault. Source : Toponymie Montréal[...]

Jetté

12 juin 1933

Joseph-Clément Jetté (1878-1941), fondateur (1922) et curé (1922-1934) de la paroisse Saint-Bernard où cette voie est située. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Joncaire

5 décembre 1978

Louis-Thomas Chabert de Joncaire (1670-1739) arrive comme écuyer en Nouvelle-France entre 1685 et 1690. Fait presque aussitôt prisonnier des Iroquois, il établit avec eux, au cours de sa captivité, une relation d'amitié et apprend leur langue, de sorte qu'il est, par la suite, chargé de missions de paix en 1701 e[...]t en 1711. Il règle aussi avec eux les dispositions permettant l'établissement d'un fort français à Niagara, en 1720. Source : Toponymie Montréal Source photo : Représentation du fort français à Niagara, source inconnue.

La Fontaine

29 mai 1911

Louis-Hippolyte La Fontaine (1807-1864), avocat, chef des réformateurs canadiens-français modérés forme, avec Robert Baldwin, en 1842, le premier gouvernement d'Union des Haut et Bas Canada. Le principe du gouvernement responsable accepté, il devient, en 1848, le premier à occuper le siège de premier ministre du[...] pays. Sa «Loi d'indemnité» destinée aux victimes de la Rébellion de 1837-38 soulève des émeutes qui font à leur tour des victimes et conduisent à l'incendie du Parlement installé alors à Montréal à la place d'Youville. Il participe de plus à la réforme des administrations municipales et judiciaires, puis, retiré en 1851, il est nommé juge en chef en 1853. Source : Toponymie Montréal Source photo : Musée McCord

Lacordaire

29 mai 1911

Le dominicain français Henri Lacordaire (1802-1861), célèbre pour son talent oratoire, est très recherché pour ses prédications du temps de l'Avent et du Carême, à Paris comme en province. Il participe à la restauration de l'ordre des Dominicains en France et à la formation d'un tiers état voué à l'enseign[...]ement. Établis à Saint-Hyacinthe en 1873, les Dominicains s'établissent à la Pointe-aux-Trembles en 1898 et se voient confier la paroisse Notre-Dame-de-Grâce en 1901. Le nom de Lacordaire est aussi rattaché au Mouvement Lacordaire dont la mission était de combattre les abus de la «boisson enivrante» dans les masses du peuple. Fondé à Fall River par le père dominicain Joseph Jacquemet en 1911, il compte 139 000 membres en 1955 au Québec dont plusieurs milliers de femmes des Cercles Sainte Jeanne d’Arc. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Inconnue

Landry

10 septembre 1956

Cette rue rappelle la mémoire de Philippe Landry (1846-1919) agronome, officier, homme politique et maire de Limoilou. Agronome de formation, il publie de nombreuses œuvres dont un Traité populaire d’agriculture théorique et pratique (1878). En 1892 il fonde le Syndicat des cultivateurs du Québec et est le prés[...]ident et directeur de la Compagnie d’exposition de Québec. En 1896, il devient le président du Conseil de l’agriculture de la province de Québec. En parallèle, il poursuit une longue carrière politique étant notamment maire de Limoilou de 1896 à 1900. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Langelier

4 novembre 1914

Sir François-Charles-Stanislas Langelier (1838-1915), avocat, ministre des terres et trésorier de la province de Québec (1878-1879), maire de Québec (1882-1890), juge en chef du Québec en 1906, lieutenant-gouverneur de la province de Québec de 1911 à 1915. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Québec[...]

Languedoc

mars 1978

Durant la guerre de Sept Ans, l'Angleterre et la France dépêchent des militaires dans leurs colonies américaines. Six bataillons français s'embarquent ainsi pour la Nouvelle-France, dont celui du Languedoc qui part de Brest en mai 1755. Commandé par le baron Dieskau, puis, par Montcalm, il participe à la prise du[...] fort Henry-William en 1757, à la défense de Ticondéroga (alors Carillon) sur le lac Champlain en 1758, à la bataille des plaines d'Abraham le 13 septembre 1759, et à celle de Lévis en 1760. Après la capitulation du 8 septembre 1760, il regagne la France. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue, carte de la France avec la région de Languedoc en rouge.

Louis-Dupire

12 janvier 1867

Louis Dupire (1887-1942), journaliste, rédacteur au journal Le Devoir de 1912 à son décès. Il est co-fondateur du Jardin botanique avec le frère Marie-Victorin. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Louis-Joseph-Doucet

13 mai 1981

Louis-Joseph Doucet (1874-1959) de Lanoraie mène parallèlement plusieurs carrières; journaliste, enseignant puis fonctionnaire au Département de l'instruction publique, il est également poète et conteur. Ses recueils de prose et de poésie lui gagnent en 1924 le titre de «prince des poètes du Canada français»[...]. Membre puis administrateur de l'École littéraire de Montréal, il fonde ensuite la Société des poètes du Québec dont il est le premier président. Source : Toponymie Montréal Source photo : Culture patrimoine de la MRC Autray

Louis-Veuillot

29 mai 1911

Cette rue rappelle la mémoire de Louis Veuillot (1813-1883), journaliste et hommes de lettres français. Il est collaborateur et ensuite rédacteur en chef de L’Univers, journal catholique qui défend le catholicisme ultramontain. L’ultramontanisme est une idéologie qui défend la préséance du religieux sur le [...]politique. Dans cette veine Veuillot va jusqu’à appuyer la doctrine de l’infaillibilité papale proclamée par le concile du Vatican en 1870. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Lyall

avant 1914 (probablement en 1912)

Cette rue est nommée en l’honneur de Traill Oman Lyall, un des directeurs de Montreal City Land Company, propriétaire du territoire surnommé la Subdivision Connaught (lots #325 à #327). En 1912, cette compagnie présente un plan de lotissement avec des rues nommées Lyall, Beauclerk, Davis et Main. La compagnie e[...]spère profiter de la proximité d’usine comme la National Bridge, la Canada Cement, mais aussi de la présence du Parc Dominion, tout près sur Notre-Dame. Le frère de Traill Oman, William, est aussi impliqué dans le développement de Mercier en tant que vice-président de la National Bridge, tout juste à l’ouest. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo: Who’s Who in Canada, 1927

Michel-Bouvier

12 janvier 1967

Michel Bouvier (?-1703) arrive à Ville-Marie en 1653, engagé pour cinq ans avec la grande recrue. Après un séjour d'un an en France, il rentre en Nouvelle-France avec l'intention de s'y établir; il épouse alors Mathurine Des Bordes, veuve de Pierre Guiberge, le 26 août 1659. Maître-maçon, il travaille seul ou [...]en société, parfois d'ailleurs avec son voisin, Urbain Brossard. Il meurt en construisant une maison pour M. LeBer à Senneville. Source : Toponymie Montréal

Mignault

15 juillet 1954

Pierre-Basile Mignault (1854-1945), juriste canadien, bâtonnier de Montréal, membre de la Commission conjointe du Canada et des États-Unis, juge à la Cour suprême du Canada, auteur d'un traité de droit civil canadien. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationale du Québec[...]

Monsabré

29 mai 1911

Cette rue rappelle la mémoire de Jacques-Marie-Louis Monsabré (1827-1907) dominicain et célèbre prédicateur français disciple de Lacordaire. Le groupe des rues Monsabré, Lacordaire et Louis-Veuillot (autrefois la 1ère, 2e et 3e avenue) faisait partie du projet résidentiel du Parc Terminal, aménagé sur des te[...]rrains autrefois propriété du fermier William B. Dickson. Elles sont toutes les trois renommées en 1911 après l’annexion. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Inconnue

Notre-Dame Est

1672

En juillet 1672, François Dollier de Casson, supérieur du Séminaire, accompagné de l'arpenteur et greffier Bénigne Basset, définit les nouvelles rues, leur donne des noms et appose des bornes. La rue Notre-Dame est la première rue tracée par Dollier de Casson. Elle suit l'ancien chemin du coteau Saint-Louis ver[...]s l'est de la ville et devient l'un des trois grands axes qui traversent la ville d'est en ouest.Étant la principale artère de Ville-Marie, il lui donne le nom de Notre-Dame en l'honneur de la Sainte Vierge, patronne de la paroisse. À l'origine, large de 30 pieds français (9,7m.), la rue Notre-Dame allait de l'actuelle rue Bonsecours jusqu'au delà de la rue McGill. Au moment de la démolition des fortifications (1804-1810) et du nivellement de l'ancien coteau de la citadelle, les rues Saint-Joseph (à l'ouest) et Sainte-Marie (à l'est) dans les faubourgs voisins sont rattachés à la rue Notre-Dame. À la faveur des annexions, la rue Notre-Dame traverse presque toute l'île, de la Pointe-aux-Trembles, où elle reprend le tracé du second chemin du Roi ouvert en 1841, jusqu'à l'arrondissement de Lachine (secteur Saint-Pierre). Mais la concentration exceptionnelle de bâtiments historiques entre la place d'Armes et la rue Berri demeure un fait de cette partie de la rue Notre-Dame, un espace privilégié, témoin de notre histoire. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Archives de Montréal

Ontario Est

John S. Cartwright, banquier de Kingston, et J. B. Forsyth, marchand de Montréal, achètent et subdivisent la ferme de Sir John Johnson dans la partie nord du faubourg Québec; ils donnent à trois nouvelles voies les noms de trois grands lacs canadiens: Érié, Huron et Ontario. Par la suite, la rue Ontario est prolo[...]ngée par étapes tant vers l'est que vers l'ouest. Jusqu'en 1948, on a cru que cette dénomination rappelait la province voisine du Québec mais la découverte des documents de subdivision par l'archiviste de la Ville, Conrad Archambault, a rétabli la situation; la rue Ontario est dénommée depuis plus de 25 ans lorsque cette province choisit son nom en 1867. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Parkville

1908

Plan de lotissement déposé au bureau d'enregistrement provincial par Dominion Park Limited. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal, Plan du parc Parkville (Saint-Donat)[...]

Pierre-Auger

12 janvier 1967

Pierre Auger est le premier greffier de Montréal, en 1883. Source : Toponymie Montréal Source photo: Archives de la ville de Montréal, Armoiries de la ville de Montréal en 1833[...]

Pierre-Bédard

29 mai 1911

Pierre Bédard (1762-1829), député au premier parlement en 1792. L'un des fondateurs (1806) du journal «Le Canadien», il s'oppose à l'admission des juges à la Chambre. Nommé juge à Trois-Rivières en 1812. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèques et Archives nationales du Québec[...]

Pierre-De-Coubertin

16 juin 1975

En 1894, à la Sorbonne, l'éducateur français Pierre de Coubertin (1863-1937) réunit en congrès quatorze nations pour les convaincre de rétablir les Jeux olympiques. Deux ans plus tard, débutent les premiers Jeux olympiques modernes, à Athènes. De ce moment jusqu'en 1925, il dirige le Comité organisateur olymp[...]ique. À la veille des Jeux olympiques de Montréal, on donne son nom à la voie au sud du parc olympique, changeant ainsi le nom de la rue Boyce, qui rappelait Michael Boyce, le propriétaire de la terre subdivisée en 1877. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque du Congrès des États-Unis

Pierre-Gadois

12 janvier 1967

Pierre Gadois (1594-1667) reçoit la première concession de terre à Montréal (1648), ce qui lui vaut le titre de « premier habitant de Montréal ». Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Procès d’arpentage[...]

Pierre-Gaulin

12 janvier 1967

Pierre Gaulin (1663-1686), né à Château Richer, fait partie de ceux qui, à la fin de 1686, s'engagent auprès de Gabriel Souart à tenir une école dans une maison située rue Notre-Dame, près de la rue Saint-François-Xavier, vis-à-vis le séminaire, donnée par l'abbé Louis-François de La Haye. Avec lui, Math[...]urin Rouillé, Nicolas Barbier, Jacob Thoumelet et Benoist Basset constituent la première communauté masculine enseignante de Montréal. Source : Toponymie Montréal

Pierre-Magnan

12 janvier 1967

Le Français Pierre Magnan, accompagné du chef innu Cherououny (Le Réconcilié), quitte Trois-Rivières le 24 juillet 1627 en direction du lac Champlain. Leur mission est de rendre un des leurs, enlevé par de jeunes guerriers, aux Agniers. Ces derniers les prennent, semble-t-il, pour des espions et les tuent. Pierre[...] Magnan est considéré comme le premier Français tué par les Iroquois. Source : Toponymie Montréal

Radisson

26 aout 1954

Pierre-Esprit Radisson (1636-1710), explorateur, trafiquant, interprète et pilote, beau-frère et compagnon de des Groseilliers. Il explore les lacs Huron et Supérieur, ainsi que la mer d'Hudson. Il est l'un des fondateurs de la Compagnie de la Baie d'Hudson. C'est pour protéger la riche cargaison de fourrures de R[...]adisson et de son beau-frère qui descend vers Montréal que Dollard des Ormeaux et ses compagnons périssent au Long-Sault. Radisson épouse plus tard la fille de Sir John Kirke, un des frères Kirke qui ont pris Québec en 1629. Il est intéressant de noter que le conseil municipal a donné à deux voies parallèles du quartier Mercier, qui ont la forme d'un diapason avec base qui s'appuie sur la rue Sherbrooke, les noms des deux beaux-frères et compagnons inséparables dans d'incroyables expéditions, Radisson et des Groseilliers. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives Canada

Rodolphe Mathieu

20 avril 1956

Rodolphe Mathieu (1894-1962), pianiste et compositeur, fondateur de l'Institut canadien de musique, et le premier Canadien à faire entendre une de ses compositions à Paris. M. Mathieu avait été l'élève d'Alexis Contant. L'avenue Rodolphe-Mathieu est parallèle aux avenues Ernest-Lavigne, Guillaume-Couture, Henri[...]-Miro et Alexis-Contant, noms qui rappellent aussi d'autres compositeurs canadiens. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Rougemont ; Parc

12 décembre 1962

Cette avenue rappelle la mémoire de Philippe Rougemont (1517-1536) un jeune marin, membre de la seconde expédition de Jacques Cartier (1535-1536). Comme 24 autres membres de l’expédition de Cartier, il meurt du scorbut durant l’hiver 1535-36. Source : Toponymie Montréal[...]

Sherbrooke Est

La carrière militaire de Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830) lui permet de se familiariser avec différentes cultures, son esprit ouvert et pragmatique lui fait aborder ces cultures sans préjugés. Lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse (1812-1816) durant la guerre avec les États-Unis, il termine son adminis[...]tration avec un bilan positif lorsqu'il est nommé gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique. Appuyé tant des autorités coloniales que des chefs canadiens-français, comme Louis-Joseph Papineau et Mgr Plessis, il réussit durant son mandat (1816-1818), écourté par la maladie, à apaiser le climat politique. Source : Toponymie Montréal Source photographie : Bibliothèque et Archives Canada

Souligny

19 juin 1911

La famille Vinet dit Souligny, une des plus anciennes familles de la Longue-Pointe, annexée à Montréal le 4 juin 1910, où cette voie est située. Source : Toponymie Mtl Source photo : Bibliothèque et Archives nationale du Québec, Battelerie Vinet dit Souligny en 1837[...]

Tellier

Inconnue, mais sûrement avant 1914 (présente sur l’Atlas de Goad)

Sir Joseph-Mathias Tellier (1861-1952), juge à la cour supérieure en 1915, à la cour du banc du roi en 1920, et juge en chef de la province de Québec de 1932 à 1942. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Turenne

29 mai 1911

Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne (1611-1675), maréchal de France. Il s'illustre dans la guerre de Trente Ans. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue[...]

Verreau

15 juillet 1954

L'abbé Hospice-Anthelme Verreau (1828-1901), héritier intellectuel de Jacques Viger, directeur de l'École normale Jacques-Cartier (1857-1901), auteur de plusieurs études historiques. Source : Toponymie Montréal Source photo : Musée McCord[...]

Vimont

27 mai 1912

Barthélemy Vimont, prêtre, jésuite, missionnaire, troisième supérieur de la mission du Canada, né le 17 janvier 1594 à Lisieux (Normandie), décédé en France le 13 juillet 1667.» Source : Toponymie Montréal Source photo : Bas-relief de Louis-Philippe Hébert 1895, Monument à Maisoneuve Place d’Armes à Montréal[...]

Mercier-Est

L’ancienne village de Longue-Pointe, aujourd’hui le quartier Mercier-Est, a longtemps connu un développement en vase clos. Plus ancien quartier de l’arrondissement, il est entré dans la modernité après la Seconde Guerre avec la construction du village Champlain. Adossé au Saint-Laurent, ce quartier a toujours entretenu une étroite relation avec le fleuve, ses iles et Boucherville.

A.-A.- Descroches

12 janvier 1967

Né à Montréal, sur la côte de la Visitation, Alphonse-Avila Desroches (1876-1963), mieux connu sous le nom de A.-A. Desroches achète, en 1905, un commerce situé rue Sainte-Catherine près de la rue Préfontaine. À partir de ce moment, toute sa carrière se déroule dans ce quartier d'Hochelaga qu'il représente [...]au Conseil municipal. Membre du Comité exécutif de 1921 à 1934, il en est le président de 1927 à 1930. Source: Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal

Amulette-Garneau

20 décembre 2011

Amulette Garneau (1928-2008). Actrice québécoise s'étant illustrée au théâtre, au cinéma et dans de nombreux téléromans. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Arthur-Buies ; Place

30 septembre 1966

Le personnage incarné par Paul Doucet dans la nouvelle version des Belles histoires des pays d’En Haut (1916) et par Paul Dupuis dans la première version télévisée (1956-1970) a réellement existé. Arthur Buies (1840-1901) est un journaliste et écrivain canadien-français. Il est né d’une mère canadienne-f[...]rançaise et d’un père écossais. Élève indiscipliné, il est renvoyé du Séminaire de Québec et du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Son père l’envoie étudier en Irlande en 1856. Il s’enfuit bientôt à Paris et s’initie à l’idéologie libérale, républicaine et anti-cléricaliste. En 1860, il participe à l’expédition des Milles de Garibaldi pour libérer l’Italie des Autrichiens, des Bourbons et des forces pontificales. Il revient à Montréal en 1862. Son idéal l’amène à devenir membre de l’Institut canadien, fer de lance des forces anticléricales et partisanes de la séparation de l’Église et de l’État. Il s’oppose vigoureusement à Mgr Bourget et au projet de Confédération de 1867. Il lance un journal satirique, La Lanterne canadienne, qui connaîtra une brève existence de 1868 à 1869. Dans les années 1870, il publie de nombreuses chroniques démontrant un sens aigu de l’observation sur la société d’alors. En 1879, il fait la rencontre du curé Antoine Labelle, grâce à qui il sera nommé au département des Terres de la Couronne qui deviendra plus tard le ministère de l’Agriculture et de la Colonisation. Il visite plusieurs régions du Québec et publie de nombreux opuscules pour le gouvernement sur les Laurentides, les comtés de Rimouski et Matane, le Saguenay et le Lac-St-Jean. Les années 1890 sont synonymes de soucis financiers et de deuils lorsque deux de ses enfants meurent. Arthur Buies meurt à Québec en janvier 1901 et repose au cimetière de Sainte-Foy. Source photo : Archives de Montréal

Aubry

22 septembre 1911

François-Xavier Aubry (1804-1855) est né à Maskinongé. Explorateur, il découvre de nouvelles routes entre Saint-Louis, Missouri et le Nouveau-Mexique. Il est assassiné à Santa Fe. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue[...]

Baldwin

27 mai 1912

À partir de 1906, la rue Baldwin porte le nom de boulevard Laurier. Après l'annexion à Montréal, en 1910, il faut changer le nom pour éviter les doublons. Ainsi, le 27 mai 1912, cette rue est nommée en l'honneur de Robert Baldwin (1804-1858). Avocat de formation, il entre en politique comme réformiste en 1829 a[...]vec la mission de doter le Canada d'un gouvernement responsable (ministres redevables aux élus au lieu du pouvoir royal). À la suite des Rébellions, en 1840, le gouvernement britannique fusionne le Bas-Canada (Québec) et le Haut-Canada (Ontario) sous un seul gouvernement, le Canada-Uni. Robert Baldwin et son bras droit québécois, Louis Hippolyte La Fontaine, forment un premier gouvernement de 1842 à 1843 et un autre de 1848 à 1851. Durant ce second mandat que Baldwin obtient finalement ses réformes. Source Photo: Archives publiques de l’Ontario

Berlinguet

22 septembre 1956

Le sculpteur montréalais Louis-Thomas Berlinguet (1790-1863) fait partie de cette génération de constructeurs d'églises qui apprennent leur métier par l'apprentissage. Parmi ses réalisations, la voûte de l'église Saint-Augustin de Portneuf reste la plus spectaculaire. Son fils, François-Xavier (1830-1916) repr[...]end le flambeau et réalise l'église de Château-Richer. Source : Toponymie Montréal Source photo : Musée des Beaux-Arts de Québec, statue de Saint-Joseph Calasanz réalisée par Berlinguet

Bilaudeau

1909

Pierre David Bilaudeau (v.1855-1933) est originaire de St-Paul d’Abbotsford. Lors de son mariage en 1905 à Montréal, il est gérant d’une compagnie de prêt. En 1909, il est associé dans une agence d’immeubles, Bilaudeau & Théorêt, dont les bureaux sont sur la rue Notre-Dame. Vers 1910, il se porte acquéreu[...]r de la terre no 407 appartenant à James Fletcher. Il y fait tracer trois rues nord-sud : la rue Dupont et les avenues Fletcher et Bilaudeau. On trouve son nom dans de nombreux actes de vente durant cette période. Il est également imprimeur et éditeur de magazines comme Je vois tout et Le Magazine canadien. On le dit en difficultés financières en juin 1912. Peut-être doit-il vendre sa terre puisque, dans une publicité d’octobre 1912, la personne à contacter est J.H. Langevin, épicier de la rue Marie-Anne. Dans les années suivantes, on le dit uniquement imprimeur.

Bolduc

11 juin 1962

Originaire de Saint-Joachim-de-Montmorency, Mgr Jean-Baptiste-Zacharie Bolduc (1818-1889) fait ses études et est ordonné prêtre à Québec. Il se rend en mission en Orégon (1841-1850) en passant par le Cap Horn. Au cours de ce voyage, il devient, en 1843, le premier prêtre à visiter l'île de Vancouver. Son ouvra[...]ge Mission de la Colombie rend compte de ce périple. Revenu à Québec, il est nommé procureur de l'archevêché de Québec en 1867, puis, prélat domestique du pape, en 1886; il occupe ces charges jusqu'à son décès. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Chénier

26 aout 1954

Dans le cadre des élections de 1834, consécutives à l'adoption des «92 résolutions», le docteur Jean-Olivier Chénier (1806-1837), de Saint-Eustache, collabore à la victoire des patriotes. Membre de plusieurs comités, il participe, le 23 octobre 1837, à l'assemblée des six comtés à Saint-Charles-sur-le-Rich[...]elieu. Dès novembre, engagé dans la lutte armée, il est un des hommes à arrêter. Le 14 décembre 1837, repoussé avec ses hommes par l'armée de Sir John Colborne jusque dans l'église de Saint-Eustache, il est tué avec des dizaines d'autres lorsqu'ils tentent de sortir de l'édifice en flamme. La rue Chénier est en continuité avec l'avenue Chénier situé dans l'ancienne ville d'Anjou où ce nom rappelle André de Chénier, poète français, né à Constantinople en 1762 et guillotiné à Paris en 1794. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Cirier

25 juillet 1950

Menuisiers et sculpteurs, Martin Cirier (1678-1751) et son fils Antoine (1718-1798), travaillent successivement à la construction et la décoration de la première église Saint-François-d'Assise de la Longue-Pointe. Artisans très actifs dans la région montréalaise, ils réalisent plusieurs autres églises que les[...] incendies et les démolitions successives empêchent aujourd'hui d'apprécier. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Œuvre de Martin Cirier à l’église Saint-enfant de Jésus de Pointe aux Trembles vers 1940

Claude-Masson

21 septembre 2009

Claude Masson (1941-1999). Journaliste, éditeur adjoint et vice-président du journal La Presse et humaniste. Claude Masson débute une carrière en journalisme dans les années 1960. Il travaille pour plusieurs quotidiens avant d’accepter le poste d’éditeur adjoint pour La Presse en 1990. Il sera finalement nomm[...]é vice-président de ce quotidien. À l’âge de 58 ans, il perd la vie accidentellement dans l’écrasement du vol 990 d’Egyptair en compagnie de sa femme, Jeannine Bourdages. Reconnu pour son implication dans le milieu journalistique ainsi que pour son engagement bénévole, son nom est associé à plusieurs prix honorifiques. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Curatteau

12 juillet 1915

Jean-Baptiste Curatteau de la Blaiserie (1729-1790), sulpicien, curé de la paroisse de la Longue-Pointe, de 1765 à 1773, dans laquelle cette rue est située, et fondateur (1767) du petit séminaire de Montréal, appelé d'abord collège Saint-Raphaël. Source : Toponymie Montréal Source photo : Collège de Montré[...]al, L’annexe du presbytère de la Longue-Pointe (1767-1773)

De Beaurivage

23 novembre 1950

La dénomination de Beaurivage rappelle l'ancien village de ce nom érigé le 30 mars 1898 et annexé à la ville de Montréal le 4 juin 1910 en même temps que ceux de Tétreaultville et de Longue-Pointe. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d'histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, 1921 rue Beaurivage vers 1950[...]

De Bruxelles

Inconnue; sûrement vers 1914 alors qu’elle apparaît dans le Lovell’s ; aucune adresse à ce moment

Rappelle la ville de Bruxelles (Brussel en flamand), capitale de la Belgique et siège de nombreuses institutions et organisations internationales comme le Parlement européen et l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) dont fait partie le Canada. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier dâ[...]€™histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Photo prise en 1958

De Contrecoeur

03 juin 1912

Claude-Pierre Pécaudy, sieur de Contrecoeur est un officier canadien (1706-1775) qui embrasse une carrière militaire dans les troupes du Roi. Il sera commandant du fort Niagara en 1752 et du fort Duquesne en 1753. Peu après le début de la guerre de Sept Ans, il prend sa retraite. Il s’occupe désormais de sa seig[...]neurie de St-Denis. Il un des rares officiers qui choisira de rester au Canada après la conquête. En 1775, il sera appelé au Conseil législatif par le gouverneur Carleton, mais mourra peu après. Source : Toponymie Montréal Source photo : Patrimoine culturel du gouvernement du Québec

De Grosbois

29 mai 1911

Vieille famille canadienne-française. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d'histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Parade sur la rue de Grosbois, 1994[...]

De Lavaltrie

29 mai 1911

Cette rue rappelle la mémoire de Sébastien Margane, sieur de Lavaltrie (1643-1699). Fils d’un avocat du parlement de Paris, Sébastian Margane arrive en Nouvelle-France en 1665 comme lieutenant de la compagnie de Monteil du célèbre Régiment de Carignan-Salières. En 1667, il devient lieutenant de la compagnie de[...] Berthier. L’année suivante, il décide de s’installer définitivement lors du rappel du Régiment de Carignan. Les soldats démobilisés reçoivent gratuitement une terre et s’ils épousent une Fille du Roy, ils s’assurent d’une dot intéressante. Quant aux officiers, on leur accorde une seigneurie. C’est ce qui se produit en 1672 lorsque Sébastien Margane reçoit une seigneurie qui deviendra la seigneurie de Lavaltrie. Plus tard en 1687, il commande l’une des quatre troupes de milice lors d’une expédition du gouverneur Denonville contre les Tsonnontouans, une des cinq nations iroquoises et alliés des Anglais. En 1690, il participe à la défense de Québec contre l’armée du général Phips. En 1698, il est nommé capitaine et reçoit sa compagnie. Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

De Marillac

05 novembre 1952

Le premier curé de Sainte-Louise-de-Marillac, Gustave Bleau, insiste pour qu’une rue du Village Champlain soit nommée De Marillac en l’honneur de Louise de Marillac (1591-1662), fondatrice et première supérieure des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul. Cette congrégation soutient l’œuvre de l’A[...]ide-aux-Vieux-Couples dans la paroisse qui deviendra le Foyer Biermans sur la rue Sherbrooke. Cet établissement fait partie depuis 2004 du Centre des services sociaux de la Pointe-de-l’Île. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue

De Marseille

29 mai 1911

Ville de France. En ce 29 mai 1911, la Ville change 155 noms de rues «soit que ces noms faisaient double emploi, soit que d'autres raisons justifiaient ces changements». Il semble que la Commission spéciale des noms de rues a épuisé son répertoire de nouveaux noms puisqu'elle intercale des noms de provinces, de c[...]omtés, de villes, de villages, de lacs et de rivières non seulement du Canada, mais aussi de l'Europe. Quelques-uns de ces noms ont été changés depuis. Source : Toponymie Montréal Source photo :

De Saint-Just

27 mai 1912

Cette rue, anciennement nommée Saint-Georges, faisait partie d’un ensemble de rues nord-sud de l’ancien village de Beaurivage de la Longue-Pointe qui existe jusqu’à son annexion à Montréal en 1910. Afin d’éviter la confusion avec la rue Saint-George du centre-ville (aujourd’hui Jeanne-Mance), la rue est [...]nommée pour souligner la mémoire de Luc Letellier de Saint-Just (1880-1881) le 27 mai 1912. Député de Kamouraska à l'Assemblée du Canada-Uni à partir de 1851, Saint-Just est connu pour s'être opposé au projet de Confédération canadienne. Sa carrière politique prend son envol en 1876 lorsqu'il est nommé Lieutenant-gouverneur du Québec. Son passage en politique québécoise n'est pas passé inaperçu. En 1878, il révoque le gouvernement conservateur de Charles-Eugène Boucher de Boucherville et le remplace, sans élection, par les Libéraux d'Henri-Gustave Joly de Lotbinière. Ce « coup d'État » mène à la destitution de Saint-Just en 1879. (Voir capsule historique) Source photo : Bibliothèque et Archives du Canada

De Teck

4 novembre 1914

En souvenir de Sir Alexander Augustus Frederick William Alfred George Cambridge, prince Alexandre de Teck (1874-1957). Le major général comte d'Athlone, frère de la reine Mary d'Angleterre, devient gouverneur général du Canada de 1940 à 1946. La famille De Teck prend le nom d'Athlone au cours de la guerre 1914-19[...]18. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue

Des Ormeaux

29 mai 1911

Adam Dollard, sieur des Ormeaux (1635-1660), commandant de la garnison de Ville-Marie. Dollard périt au Long-Sault, avec seize (ou quinze) jeunes Français, en empêchant les Iroquois de tendre une embuscade au coureur des bois Pierre-Esprit Radisson qui revenait de la région du lac Supérieur avec un équipage algon[...]quin et 60 canots chargés de fourrures. Un monument de Dollard des Ormeaux est érigé dans le parc La Fontaine. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Desmarteau

Avant 1922 selon le Répertoire historique des toponymes de Montréal ; plutôt vers 1907

Cette rue rappelle le souvenir de Célina Birtz Desmarteau (vers 1836-1897), résidente de Longue-Pointe et mère de Pierre Bernard, promoteur immobilier bien en vue du quartier Mercier où cette rue est située. La rue Pierre-Bernard, voisine, rappelle Pierre Bernard (vers 1824-1895), époux de madame Desmarteau et pÃ[...]¨re du promoteur du même nom. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, 391-399 Desmarteau en 2020.

Dubuisson

Il semble que ce nom rappelle Jacques-Charles Renaud Dubuisson (1666-1739), officier, né à Paris et venu au Canada en 1685. Source : Toponymie Montréal [...]

Duchesneau

17 janvier 1927

Autrefois la rue Dupont, la rue Duchesneau prend son nom en 1927. Cette dernière rappelle la mémoire de Jacques Duchesneau de la Doussinière et d’Ambault (?-1696) quatrième intendant de Nouvelle-France de 1675 à 1682. Sous sa gouverne l’on tient un troisième recensement de la Nouvelle-France après ceux de Je[...]an Talon en 1666 puis 1667. Ses années d’intendance sont parsemées de querelles avec le gouverneur Frontenac qui avait cumulé les postes d’intendant et de gouverneur de 1672 à 1675 après le rappel de Jean Talon. Source Photo: Bibliothèque et Archives du Canada

Dyonnet

19 avril 1955

Cette rue rappelle la mémoire d’Edmond Dyonnet (1859-1954) peintre et professeur québécois d’origine française. Il immigre au Québec à l’âge de 15 ans avec ses parents qui s’installent à Labelle dans les Laurentides. Après des études à Montréal puis en Italie il revient au Québec où il enseigne dÃ[...]¨s 1890 dans une école tenue par le Conseil des Arts et Métiers. Il participe rapidement à plusieurs expositions dès 1893 ce qui lui vaudra d’être élu membre associé de l’Académie royale des arts du Canada, puis membre en 1901 et secrétaire de 1910 à 1948. Il est l’un des fondateurs de l’École des Beaux-Arts de Montréal en 1922. Il enseigne d’ailleurs à cette école puis à Polytechnique et à McGill. Il forme de nombreux peintres dont Clarence Gagnon, Marc-Aurèle Fortin et A.Y. Jackson, futur membre du Groupe des Sept. On trouve de ses Å“uvres dans plusieurs musées au Québec et en Ontario. Source : Atelier d'histoire MHM Source Photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Eugène-Achard

10 septembre 1986

Le Français Eugène Achard (1884-1977) joue un rôle important au Québec, son pays d'adoption, dans le domaine de l'éducation, de la communication et de la diffusion. À la fois professeur, auteur, rédacteur et éditeur, il permet à la culture historique d'entrer dans plusieurs foyers par ses nombreux romans pour [...]les jeunes, inspirés des faits de notre passé. Avec lui, les Pierre Radisson, René Des Groseillers et autres héros, prennent vie. Aujourd'hui, le fonds Eugène-Achard est conservé à la Bibliothèque nationale du Québec; il est constitué de ses manuscrits et d'autres documents personnels. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Fletcher

Avant 1914 (probablement en 1909)

Cette rue rappelle la mémoire de James Fletcher (1839-v.1910) qui était l'un des cultivateurs les plus prospères de Longue-Pointe. Sa ferme, achetée de la famille Hylie en 1881, mesurait 123 hectares. En marge de ses activités agricoles, Fletcher est aussi conseiller de la municipalité de la paroisse de Longue-Po[...]inte (tout Mercier) de 1888 à 1890. En 1905, n'ayant pas de relève, il se résout à vendre sa terre. Fletcher se réserve toutefois l'usufruit de sa maison et du terrain au sud de la rue Notre-Dame jusqu'à sa mort. C'est la raison pour laquelle l'avenue Fletcher n'a jamais été tracée jusqu'au fleuve. Le 6 août 1909, Pierre Bilaudeau subdivise la terre en plusieurs centaines de lots, trace deux rues, Fletcher et Bilaudeau, et crée le projet domiciliaire Parc Fletcher qui sera malheureusement un échec. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Musée McCord, Maison James Fletcher rue Notre-Dame vers 1908.

Fonteneau

26 aout 1954

Le Français Jean Fonteneau (1484-1544), surnommé parfois Jean Alphonse, du patronyme de son épouse portugaise Valentine Alphonse, est considéré comme l'un des plus habiles navigateurs de son temps. En avril 1542, il conduit pour François 1er, de La Rochelle au Canada, monsieur de La Roque de Roberval et, cherchan[...]t la route vers la Chine, semble atteindre le premier la mer de Baffin. On lui attribue l'invention de la jeannette, cette petite voile au sommet du grand mât. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, construction de la polyvalente d’Anjou en 1971

Frédéric-Chopin

29 décembre 1964

Frédéric Chopin (1810-1849) est un pianiste d’origine franco-polonaise. On le considère comme un des plus importants pianistes du début XIXe siècle et qui, avec Franz Liszt, a révolutionné la technique pianistique de ce siècle. Pianiste virtuose, il est l’auteur de nombreuses œuvres écrites pour le piano [...]dont les Nocturnes, Préludes, Études et Mazurkas demeurent des pièces essentielles du répertoire. Cette rue fait partie de deux rues nommées en l’honneur de célèbres compositeurs (avec la rue Georges-Bizet) lorsque fut construite la 5e et dernière église de Saint-François d’Assise. Rappelons que la 4e église de 1914 avait été démolie pour permettre la construction du pont-tunnel Louis-Hyppolite Lafontaine. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Inconnue

French

4 novembre 1914

Le nom des rues honore habituellement la mémoire de personnes décédées. Rarement réagit-on à l’actualité. C’est pourtant le cas de la rue French qui rappelle John French le commandant en chef du Corps expéditionnaire britannique en France. Sa stratégie inefficace lors de l’invasion de la Belgique et son [...]refus de coopérer avec les Français lors des offensives de 1915 font en sorte qu’il est remplacé par le général Haig en décembre de la même année. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : British Library

Gabriele-Frascadore

16 juin 2008

Gabriele Frascadore (1889-1972), entrepreneur, propriétaire foncier et fondateur de la paroisse Saint-Domenico-Savio dans l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec dans La Presse, 31 août 1963 (Frascadore est l'homme à droite sur la photo)[...]

Galibert

23 novembre 1950

Cette rue est nommée en l’honneur de Paul Galibert (1856-1945), manufacturier, président du Syndic des chemins à barrières et conseiller de Longue-Pointe. Il est surtout connu pour son rôle président du Syndicat des chemins à barrières mieux connu sous son appellation anglaise, le Montreal Turnpike Trust, de [...]1897 à 1911. Il est nommé à ce poste par le nouveau gouvernement libéral de Wilfrid Laurier. En 1911 Paul Galibert perd son poste de président après la défaite du gouvernement Laurier lors des élections générales. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec dans La Patrie, 9 décembre 1913

Georges-Bizet

29 décembre 1964

Georges Bizet (1838-1875) est né d’un père professeur de chant et d’une mère pianiste. Il n’a que 17 ans lorsqu’il compose sa Première symphonie, en ut majeur. Il remporte le Grand Prix de Rome de composition musicale en 1857 et y passe plusieurs années à peaufiner son art. Cette rue fait partie de deux r[...]ues nommées en l’honneur de célèbres compositeurs (avec la rue Frédéric-Chopin) lorsqu’est construite la 5e et dernière église de Saint-François d’Assise. Rappelons que la 4e église de 1914 avait été démolie pour permettre la construction du pont-tunnel Louis-Hyppolite Lafontaine. C’est à l’angle de cette rue et de Lafontaine que se trouve l’église de Saint-François. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Inconnue

Georges-V

21 juillet 1910

Bien qu'étant située entièrement sur le territoire de Montréal-Est, l'avenue George-V forme le prolongement naturel de Tétreaultville. En mars 1910, quatre hommes d'affaires francophones regroupés dans une compagnie immobilière, Star Realty, achètent deux lots de la famille Tiffin, le dernier du cadastre de Lon[...]gue-Pointe et le premier de Pointe-aux-Trembles. Le 21 juillet 1910, les hommes d'affaires subdivisent la propriété pour en faire du développement urbain. Ils tracent deux rues, une au nom de Georges Gonthier, co-fondateur des Hautes études commerciales et dirigeant de Star Realty, et l'autre en l'honneur du roi britannique George V qui vient tout juste d'accéder au trône. Leur projet, surnommé Parc King George, est à cheval entre Montréal et la nouvelle ville de Montréal-Est, incorporée le 4 juin 1910. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Library of Congress’s Prints and Photographs division

Gonthier

1910

Cette avenue rappelle la mémoire de Georges Gonthier (1869-1943). En 1893 il débute sa carrière comme comptable. Gonthier est un personnage important dans l'histoire du Québec. En 1907, il cofonde l'École des Hautes études commerciales. De 1924 à 1939, il est nommé par le gouvernement fédéral de Mackenzie Kin[...]g au prestigieux poste de vérificateur général du Canada. Son projet immobilier à cheval entre Longue-Pointe et Montréal-Est, surnommé King George Park, n'a pas eu le succès escompté. Il faut longtemps avant que la rue Gonthier ne soit intégrée au domaine public et qu'elle passe de la table à dessin à la réalité. Ce n'est qu'en 1928 que la Ville de Montréal en fait l'acquisition. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Archives HEC Montréal

Gustave-Bleau

02 novembre 1976

La rue Leney rappelle principalement la mémoire de William Satchwell Leney (1769-1831), célèbre graveur anglais qui s’installe à Longue-Pointe en 1820 et fait l’acquisition du lot #332. Il est le graveur des premiers billets de la Molson’s Bank en 1819 alors qu’il réside encore à New York, mais son œuvre[...] majeure reste la gravure de six aquarelles de Robert Auchmuty Sproule représentant le Vieux-Montréal. À la demande des paroissiens de Ste-Louise-de-Marillac, le nom de cette rue est changé le 2 novembre 1976. Elle porte désormais le nom de Gustave Bleau pour honorer la mémoire du premier curé de Ste-Louise-de-Marillac, paroisse qu’il fonde en 1951. Il est ordonné prêtre en 1928 et enseigne au Collège de l’Assomption jusqu’en 1934. Il est ensuite vicaire dans diverses paroisses dont la dernière sera St-Jean-Baptiste-de-la-Salle, dans Maisonneuve. En 1951, il est nommé curé de Ste-Louise-de-Marillac où il œuvre jusqu’à sa mort en 1959. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Archives Collège de l’Assomption

Hector

27 mai 1912

Hector Vinet (1877-1953), agriculteur, constructeur et propriétaire foncier, donne plusieurs terrains pour qu'on y construise l'école, l'église paroissiale Saint-Victor et le parc qui y fait face, ainsi que quelques lots sur l'actuelle avenue Hector. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec [...]

Hochelaga

Dans Mercier-Est, la rue Hochelaga s'est développée comme axe mixte (commercial et résidentiel) après 1945. À cette époque, on retrouvait encore des espaces constructibles. L'influence de l'automobile fut déterminante sur le plan de l'offre commerciale et de l'aménagement urbain. Un bel exemple des transformati[...]ons observées est l'ouverture du garage Chatellas & Buzaré en 1956. Situé entre la rue Saint-Émile et le boulevard Lapointe, c'était une franchise de la British-American Oil. Il importe de préciser que cette compagnie canadienne, qui acheta le terrain en 1955, ouvrit sa raffinerie à Montréal-Est cinq ans plus tôt. La rue Hochelaga est nommée d’après la bourgade peuplée par les Iroquoiens du Saint-Laurent et visitée par Jacques Cartier en 1535. Dans Maisonneuve et Mercier, elle a porté les noms de Girard, 2e rue, Lamartine, Dorchester et Honfleur. Source : Atelier d'histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et Toponymie Montréal

Honoré-Beaugrand ; station de métro

22 juin 1973

En 1907, le promoteur de Longue-Pointe Omer Dufresne désigne une rue du lot 394 du nom de sa femme Éliza. En 1914, elle devient la rue Beaugrand puis la rue Honoré-Beaugrand en 1973. Trois ans plus tard, la station de métro Honoré-Beaugrand devient le terminus est de la ligne verte. Cette rue rappelle la mémoire [...]du militaire, romancier, journaliste et maire de Montréal Honoré-Beaugrand (1848-1906). À l’âge de 17 ans, Honoré Beaugrand part pour le Mexique où il s’engage dans l’armée française lors de l’intervention en appui à l’empereur Maximilien d’Autriche. Après un passage remarqué en Nouvelle-Angleterre, il revient à Montréal où il fonde le journal La Patrie dont il sera propriétaire jusqu’en 1897. Honoré Beaugrand est élu maire de Montréal pour un premier mandat en 1885. À ce moment, une épidémie de variole frappe la ville, épidémie qui touche principalement les enfants. Pour contrer la maladie, Beaugrand se fait le promoteur de la vaccination obligatoire. Grâce aux mesures prises, le nombre de victimes diminue à partir de novembre 1885. Au printemps 1886, l’épidémie est jugulée. Cependant à Montréal, 3 100 personnes sont décédées et des milliers d’autres resteront à jamais défigurées par la maladie. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Archives de la ville de Montréal

Jean Pierre Ronfard

16 juin 2008

Jean-Pierre Ronfard (1929-2003), auteur, comédien, metteur en scène et animateur. Fondateur du Théâtre expérimental de Montréal. Il reçoit le prix Denise-Pelletier en 1999. Source : Toponymie Montréal Source photo : Inconnue[...]

Joffre

novembre 1914

Le nom des rues honore habituellement la mémoire de personnes décédées. Rarement réagit-on à l’actualité. C’est pourtant le cas de la rue Joffre qui rappelle le chef d’état-major général de l’Armée française au moment du déclenchement de la Première Guerre mondiale, Joseph-Jacques-Césaire Joffre.[...] Il veut s’emparer de l’Alsace-Lorraine, alors que les Allemands décident d’entrer en Belgique neutre. Il bâtit sa réputation avec la victoire de la Marne en septembre 1914 qui stoppe l’avancée des armées allemandes. Ses offensives suivantes échouent et sont coûteuses en vies humaines. Il est donc remplacé fin 1916. On lui confie alors la mission de convaincre le président Woodrow Wilson de faire entrer les États-Unis en guerre. En route pour Washington, il fait un arrêt à Montréal où il inaugure la Bibliothèque municipale de Montréal. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Ministère français des Armées

Joseph Nolin

11 juin 1962

Joseph Nolin (1863-1948), chirurgien-dentiste, co-fondateur de la faculté de chirurgie dentaire de l'Université de Montréal, en 1904. Source : Toponymie Montréal Source photo : La Presse, 16 septembre 1916, p. 28. [...]

Joséphine-Marchand

26 juin 1996

Joséphine Marchand-Dandurand (1861-1925). Journaliste, chroniqueuse et conférencière, elle est une des premières femmes à se distinguer comme écrivaine et femme de lettres dans l'histoire de Montréal. En 1893, elle fonde la première revue féminine de Montréal, le «Coin du feu». Source : Toponymie Montréa[...]l Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

La Fontaine

29 mai 1911

Louis-Hippolyte La Fontaine (1807-1864), avocat, chef des réformateurs canadiens-français modérés forme, avec Robert Baldwin, en 1842, le premier gouvernement d'Union des Haut et Bas Canada. Le principe du gouvernement responsable accepté, il devient, en 1848, le premier à occuper le siège de premier ministre du[...] pays. Sa «Loi d'indemnité» destinée aux victimes de la Rébellion de 1837-38 soulève des émeutes qui font à leur tour des victimes et conduisent à l'incendie du Parlement installé alors à Montréal à la place d'Youville. Il participe de plus à la réforme des administrations municipales et judiciaires, puis, retiré en 1851, il est nommé juge en chef en 1853. Source : Toponymie Montréal Source photo : Musée Mccord

Laflèche

19 avril 1956

Louis-François-Richer Laflèche (1818-1898), évêque des Trois-Rivières de 1870 à sa mort, orateur sacré, l'une des brillantes figures de l'épiscopat canadien. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Lapointe

Vers 1912

Ce boulevard rappelle la mémoire de la famille Lapointe, pionnière de la Côte St-François. L’ancêtre de la famille, Pierre Desaultels dit Lapointe, un des voyageurs recrutés par Lamothe Cadillac pour fonder la ville de Détroit en 1701, vit plus à l’ouest. Il devient propriétaire de la concession #1000 au l[...]ivre terrier des Sulpiciens de par son mariage en 1699 avec Angélique Thuillier, fille de Jacques Thuillier dit Desvignets, un des premiers concessionnaires de Saint-François en 1665. Plus tard, la famille Desaultels dit Lapointe fait l’acquisition des lots #396 à #398. Hormidas Lapointe, père, a été maire de Longue-Pointe de janvier 1887 à janvier 1888. Son fils Hormidas est conseiller de Longue-Pointe au moment de l’annexion en 1910. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Lebrun

7 mai 1907

La rue rappelle la mémoire de Napoléon Lebrun (1851-1917), propriétaire du lot #397 de Longue-Pointe. En 1906, Napoléon Lebrun nouveau propriétaire de ce lot fait construire une immense demeure sur l’avenue Mercier, entre Notre-Dame et Bellerive. Le 7 mai 1907, il dépose un plan de lotissement pour la partie no[...]n subdivisée. Toute la terre prend alors le nom de Parc Lebrun. L’avenue Mercier, quat à elle, conserve son appellation et le nom de Lebrun est donné à l’autre rue dans le plan. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire MHM

Lecourt

1901

Cette rue rappelle Marie-Herménégilde Lecourt, curé de St-François-d’Assise de Longue Pointe de 1885 à 1915. Il est ordonné prêtre par Mgr Bourget en 1868. Il sert d’abord de professeur et de missionnaires dans les paroisses franco-américaines. En 1885, il remplace Damase Laporte à la cure de Saint-Franço[...]is-d’Assise. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Lepailleur ; Place

29 mai 1911

Cette rue ainsi que les voisines fait partie d’un corpus de rues du territoire de l’ancienne municipalité de Beaurivage de Longue-Pointe. Cette municipalité créée le 30 mars 1898 par le détachement du noyau villageois de la paroisse de St-François d’Assise connaît une courte existence puisque qu’elle est[...] annexée à Montréal de même que Tétreaultville et Longue-Pointe le 4 juin 1910. La rue Lepailleur rappelle l’existence du patriote François-Maurice Lepailleur (1806-1891). Huissier à Châteauguay, il participe à une expédition à Kahnawake pour y chercher des armes. Il est fait prisonnier et condamné à mort le 8 décembre 1838. Sa peine est ensuite commuée en emprisonnement à vie et il est exilé en Australie. Après un séjour de 5 ans, il revient au pays. Contrairement à la croyance populaire cette rue ne rend pas hommage au curé Georges-Marie Lepailleur de St-François, fondateur du Cimetière de l’Est en 1916. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Liébert

25 juillet 1950

Cette rue est désignée le 25 juillet 1950 lors de la construction du Village Champlain. Elle rappelle la mémoire de Philippe Liébert (1733-1804). Né à Nemours en France, il a laissé sa marque à titre d’ébéniste et de peintre à Montréal. Ses œuvres sont très nombreuses. Citons notamment la chaire de l'é[...]glise Notre-Dame-de-Montréal et les portraits de Marguerite d'Youville et d'Étienne Mongolfier. De 1776 à 1783, Liébert, comme plusieurs autres Canadiens-français, s’est joint aux Américains pour que l’ancienne colonie française (Québec) fasse partie des États-Unis. Mais la Révolution ici échoue et Liébert retourne à ses occupations après une période d'isolement. Hormis sa carrière d’artiste et ses aspirations politiques, Liébert épousa Françoise Renoir, fille d’un menuisier, à Pointe-aux-Trembles, en 1761. Il meurt à Montréal le 27 septembre 1804. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Œuvre de Philippe Liébert à l’Hôtel-Dieu vers 1950

Madeleine Huguenin

31 aout 1983

Anne-Marie Gleason (1875-1943) dont les premiers textes dans le Monde illustré en 1897 sont signés Myrto, s'établit à Montréal en 1901, puis épouse le docteur Wilfrid Huguenin. Pour La Patrie, elle signe ses chroniques Madeleine, puis les réunit en recueils en 1902, 1912 et 1924. Elle fonde en 1919 avec Olivar A[...]sselin «La revue moderne» et publie, en 1938, «Portraits de femmes», un recueil de 95 courtes biographies. Source : Toponymie Montréal Source photo : Encyclopédie canadienne

Marcelle Ferron

25 octobre 2004

Marcelle Ferron (1924-2001), peintre, sculpteure et verrière. Elle est une figure de proue de l'art contemporain et elle a fortement marqué l'art public. Signataire du manifeste «Refus Global», elle était l'une des plus jeunes membres du groupe. Elle s'est démarquée par son engagement social et a contribué, ave[...]c ses recherches en arts appliqués, au développement de l'architecture au Québec. Source : Toponymie Montréal Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Marie-Ange-Bouchard

16 juin 2008

Marie-Ange Bouchard (1908-2001), travailleuse sociale, fondatrice de la Fédération de l'Âge d'Or du Québec (FADOQ). Source : Toponymie Montréal Source photo : FADOQ[...]

Massicotte

25 juillet 1950

Cette rue rappelle Édouard-Zotique Massicotte (1867-1947). Historien, archiviste et journaliste il joue un rôle capital dans le développement de l’archivistique québécoise. Il s’intéresse très jeune au folklore québécois et, avec Marius Barbeau, collectionne des chansons. En mai 1942, il remet à Léo-Paul[...] Desrosiers de la Bibliothèque de Montréal, une impressionnante collection de 4 000 chansons folkloriques recueillies à partir de 1883. Il publie de nombreux articles dans le Bulletin des recherches historiques de Pierre-Georges Roy. En tant qu’archiviste du Palais de Justice de Montréal, il a accès à de nombreux documents qu’il publie au cours des années. Il est cependant plus connu pour les Albums de rue, recueils de plus de 6000 illustrations provenant de dessins ou de photos publiées dans divers journaux ou revues du Québec. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

McVey

1907

Selon Toponymie Montréal, cette rue est nommée en l’honneur de Susan McVey, femme du premier maire de Longue-Pointe, Edward Quinn. Celui-ci est en fait le deuxième maire de Longue-Pointe. Michel Raymond est le premier magistrat, siégeant à cette fonction du 26 juillet 1845 à une date postérieure au mois d’ao[...]ût 1847 (les procès-verbaux du conseil manquent entre 1847 et 1855). En juillet 1855, Edward Quinn est maire. Il occupera ce poste jusqu’en 1858, puis de nouveau du 16 janvier 1858 au 20 janvier 1860. Susan McVey (1819-1893) est fille de James McVey et Jeanne Reed. Après la mort de son mari le 15 novembre 1871, elle reste propriétaire de deux lots cultivés à Longue Pointe, soit le lot #391, immédiatement à l’est de St-Jean-de-Dieu, et le lot #41, plus à l’ouest. On trouve également à Longue-Pointe un John McVey, cultivateur décédé avant 1871, dont l’épouse Catherine est propriétaire du lot #391 sur l’Atlas d’Hopkins de 1879. Leur fils John, également cultivateur, sera conseiller de Longue Pointe, de janvier 1890 à janvier 1893 et de nouveau de janvier 1894 à janvier 1896. Source : Atelier d'histoire MHM

Mercier ; quartier, arrondissement et parc

1907

Honoré Mercier (1840-1894), avocat et journaliste, premier ministre et procureur général de la province de Québec de 1887 à 1891. Le quartier Mercier est en somme l'ancien village de la Longue-Pointe qui doit son nom au fait qu'en face des îles de Boucherville, la rive du fleuve forme une longue pointe. Le 30 mar[...]s 1898, on morcelle la Longue-Pointe pour créer le village de Beaurivage (nom descriptif), et le 14 mars 1908, on détache une autre partie de la Longue-Pointe pour former le village de Tétraultville, ainsi nommé en l'honneur de Pierre Tétrault, grand propriétaire foncier. Le 4 juin 1910, les trois villages (Longue-Pointe, Beaurivage et Tétraultville) sont annexés à Montréal sous le nom de quartier Longue-Pointe, et le 5 mars 1915, ce nom est changé en celui de quartier Mercier. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Mousseau

11 juin 1915

La rue Mousseau honore l’abbé Charles-Ovide-Mousseau. Ordonné prêtre le 9 février 1896, Charles-Ovide Mousseau (1871-1942), de Berthierville, est vicaire dans plusieurs paroisses de la province et de Montréal, avant de devenir, en 1910, le deuxième curé de la paroisse Sainte-Claire de Tétraultville où cette [...]voie est située. En 1916, le curé Mousseau quitte Sainte-Claire pour la paroisse de Saint-Zotique à Montréal. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Biographies canadiennes-françaises 1928-1929

Myra-Cree

16 juin 2008

Myra Cree (1937-2005), journaliste, cofondatrice du Mouvement pour la paix et la justice à Oka et Kanesatake et Chevalier de l'Ordre national du Québec en 2000. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec [...]

Notre-Dame Est

1672

En juillet 1672, François Dollier de Casson, supérieur du Séminaire, accompagné de l'arpenteur et greffier Bénigne Basset, définit les nouvelles rues, leur donne des noms et appose des bornes. La rue Notre-Dame est la première rue tracée par Dollier de Casson. Elle suit l'ancien chemin du coteau Saint-Louis ver[...]s l'est de la ville et devient l'un des trois grands axes qui traversent la ville d'est en ouest.Étant la principale artère de Ville-Marie, il lui donne le nom de Notre-Dame en l'honneur de la Sainte Vierge, patronne de la paroisse. À l'origine, large de 30 pieds français (9,7m.), la rue Notre-Dame allait de l'actuelle rue Bonsecours jusqu'au delà de la rue McGill. Au moment de la démolition des fortifications (1804-1810) et du nivellement de l'ancien coteau de la citadelle, les rues Saint-Joseph (à l'ouest) et Sainte-Marie (à l'est) dans les faubourgs voisins sont rattachés à la rue Notre-Dame. À la faveur des annexions, la rue Notre-Dame traverse presque toute l'île, de la Pointe-aux-Trembles, où elle reprend le tracé du second chemin du Roi ouvert en 1841, jusqu'à l'arrondissement de Lachine (secteur Saint-Pierre). Mais la concentration exceptionnelle de bâtiments historiques entre la place d'Armes et la rue Berri demeure un fait de cette partie de la rue Notre-Dame, un espace privilégié, témoin de notre histoire. Source : Toponymie Montréal

Ontario Est

John S. Cartwright, banquier de Kingston, et J. B. Forsyth, marchand de Montréal, achètent et subdivisent la ferme de Sir John Johnson dans la partie nord du faubourg Québec; ils donnent à trois nouvelles voies les noms de trois grands lacs canadiens: Érié, Huron et Ontario. Par la suite, la rue Ontario est prolo[...]ngée par étapes tant vers l'est que vers l'ouest. Jusqu'en 1948, on a cru que cette dénomination rappelait la province voisine du Québec mais la découverte des documents de subdivision par l'archiviste de la Ville, Conrad Archambault, a rétabli la situation; la rue Ontario est dénommée depuis plus de 25 ans lorsque cette province choisit son nom en 1867. Source : Toponymie Montréal

Paul-Pau

04 octobre 1914

Le 4 novembre 1914 la ville de Montréal veut saluer le général français Paul-Marie-César-Gérald Pau (1848-1932). Au début de la Première Guerre mondiale, le maréchal Joffre sort le général Pau de la retraite pour lui confier la direction de l’Armée d’Alsace. Le but est de reprendre l’Alsace-Lorraine a[...]ux Allemands. Mais l’avance rapide des Allemands en France en direction de Paris force Joffre à dissoudre cette armée pour que Pau puisse participer à la première Bataille de la Marne en septembre 1914. Il est président de la Croix-Rouge française de 1918 à 1932. Le 4 mars 1919, il est invité par l’Assemblée législative du Québec (aujourd’hui l’Assemblée nationale). Passant outre la règle qui veut que le droit de parole n’est exercé que par les parlementaires, il prononce un discours que personne n’ose arrêter. C’est le seul non-parlementaire de l’histoire du Québec dont les propos sont consignés dans les Débats de l’assemblée. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Pierre-Bernard ; également Parc Pierre-Bernard)

6 novembre 1964

Cette rue rappelle la mémoire de Pierre Bernard (1866-1924), propriétaire, avec son frère Bernard, des lots #403 et #404 qui forment un développement domiciliaire appelé «Terrasse Bernard». Un aïeul de Pierre Bernard, Charles Brouillet dit Bernard, achète le lot #403 de Joseph Archambault en 1821. Ce lot ainsi[...] que le lot voisin demeureront dans la famille Bernard jusqu’en 1925. Pour promouvoir son nouveau développement domiciliaire, Pierre Bernard sera maire du village de Longue-Pointe de 1905 à 1907 et ensuite de la ville de 1907 à 1910 jusqu’à l’annexion de Longue Pointe à Montréal en 1910. Quant à son frère Bernard, il est à la tête d’une agence immobilière, Bernard Bernard Real Estate, dont les bureaux se trouvent sur Saint-Joseph ouest. Pour attirer les jeunes familles au «Parc Bernard», on fera même construire l’Académie Saint-Bernard qui se trouvait au 9501, rue Notre-Dame. (Voir capsule historique) Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Pierre-De-Coubertin

16 juin 1975

En 1894, à la Sorbonne, l'éducateur français Pierre de Coubertin (1863-1937) réunit en congrès quatorze nations pour les convaincre de rétablir les Jeux olympiques. Deux ans plus tard, débutent les premiers Jeux olympiques modernes, à Athènes. De ce moment jusqu'en 1925, il dirige le Comité organisateur olymp[...]ique. À la veille des Jeux olympiques de Montréal, on donne son nom à la voie au sud du parc olympique, changeant ainsi le nom de la rue Boyce, qui rappelait Michael Boyce, le propriétaire de la terre subdivisée en 1877. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque du Congrès des États-Unis

Pierre-Tétreault ; également Parc Pierre-Tétreault

21 juin 1962

Pierre Tétreault, fondateur de Tétreaultville, avait baptisé cette rue du nom de sa femme, Azilda Brassard. En 1962, la ville de Montréal décide de changer le nom de la rue puisqu’aucun élément de toponymie n’existait à Montréal pour souligner la mémoire de Pierre Tétreault (1858-1922). Pierre Tétreault[...] est né à Saint-Césaire le 22 mars 1858. Au début des années 1870, la famille déménage à Hochelaga. Le 28 février 1876 il épouse Azilda Brassard à l’église de La Nativité. Après un passage aux États-Unis où il fait fortune il revient au Québec dans les années 1890. Il s’associe à Guillaume Willens de la Municipal Homes and Investment Corporation qui possède le lot #398 pour former la ville de Tétreaultville le 14 juillet 1907. La ville aura une courte existence puisqu’elle est annexée à Montréal en même temps que Longue Pointe et Beaurivage le 4 mars 1910. Bien qu’impliqué dans la formation de Tétreaultville, Pierre Tétreaultville n’en sera jamais maire ou conseiller. Il préfère mettre ses terres en valeur en tant que président de la Montreal Improvement Co. Ltd, succursale de Tétreaultville. Dans les journaux commerciaux de l’époque, on trouve de nombreuses transactions immobilières impliquant Pierre Tétreault. Source : Atelier d'histoire MHM Source photo : Atelier d'histoire MHM

Place Beauchesne

22 avril 1959

Robert Chevalier dit Beauchêne (1686-1731) passe à la légende grâce à la publication posthume de ses mémoires. Il y relate ses exploits comme flibustier et les batailles auxquelles il s'est livré avec ses frères sous le commandement de Lamothe Cadillac. Ses écrits se sont avérés n'être qu'à moitié véridi[...]ques; ils ont cependant le mérite d'avoir tiré de l'anonymat ce Pointellier décédé en France. Source : Toponymie Montréal Source photo : Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, photo prise vers 1950

Rameau

19 avril 1956

François-Edmé Rameau de Saint-Père (1820-1899), historien français venu au Canada en 1860. Source : Toponymie Montréal Source photo : Archives de la Ville de Montréal[...]

Robitaille

novembre 1914

Théodore Robitaille (1834-1897), médecin, lieutenant-gouverneur de la province de Québec de 1879 à 1884. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec [...]

Roux

23 novembre 1950

Cette rue rappelle Jean-Henri-Auguste Roux (1760-1831) un Sulpicien qui sera vicaire général en 1797 puis supérieur du Séminaire de Saint-Sulpice à Montréal de 1798 jusqu’à sa mort. Rappelons que les Sulpiciens jouent un rôle important dans l’histoire de Montréal. Ils seront d’abord les seigneurs de tout[...]e l’île de Montréal de 1663 à 1854, année de l’abolition du régime seigneurial. C’est eux qui commenceront à concéder des terres à la Côte St-François en 1665-1666. Au livre terrier des Sulpiciens, les terres de St-François portent les numéros 995 à 1002, puis 1240 à 1269. Ils sont aussi responsables de la paroisse Notre-Dame. Source : Toponymie Montréal et Atelier d'histoire MHM Source photo: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Sabatier

15 novembre 1955

Cette rue rappelle la mémoire de Charles-Désiré Wugk dit Charles Sabatier un pianiste, organiste et compositeur (1819-1862). Il naît en France et étudie au Conservatoire de Paris. Il pourrait avoir émigré au Québec vers 1848. On le retrouve d’abord à Québec où il donne des récitals de piano. Il est ensuit[...]e organiste à St-Jean-Chrysostome près de Lévis. Après avoir enseigné au couvent de Chambly, on le retrouve à Montréal. Il fonde, avec deux collègues le journal L’Artiste, dont ne paraîtront que deux numéros en mai 1860. Il est célèbre au Québec pour avoir d’abord composé et exécuté une cantate en l’honneur de la visite du Prince de Galles à Montréal en août 1860. Il est aussi le compositeur du chant patriotique Le Drapeau de Carillon sur un poème d’Octave Crémazie. Il meurt en 1862 d’une congestion cérébrale. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Saint-Donat ; parc

1912

En 1912, Donat et Hormidas Lapointe, fils d’Hormidas, père, deviennent propriétaires de la partie nord du lot #396. Ils font tracer trois rues nord-sud : le boulevard Lapointe et les rues Saint-Émile et Saint-Donat. La rue Saint-Donat invoque le saint patron de Donat Lapointe, un des propriétaires du lot. Source[...] : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source Photo: Atelier Histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Maison Donat-Lapointe, 8221 rue Notre-Dame Est en 2001.

Saint-Émile

Vers 1912

En 1912, les frères Donat et Hormidas Lapointe, fils, déposent un plan de lotissement et font tracer trois rues : le boulevard Lapointe et les rue Saint-Donat et Saint-Émile. La rue est cédée le 1er février 1913 à la ville de Montréal. Elle semble porter le nom d’Émile au début jusqu’en 1923. Cette rue ra[...]ppellerait le saint patron d’Émile (1908-1973). Source : Atelier d'histoire MHM

Sainte-Claire ; parc

11 décembre 1939

Cette rue tire son nom de la paroisse de Sainte-Claire de Tétreaultville, fondée en 1906. La patronne de la paroisse est Claire Offreducci (1193-1253), fondatrice de l’Ordre des Clarisses. La première église est bénie le 17 novembre 1907. Elle était située sur la rue De Rocheblave (aujourd’hui Mousseau) entr[...]e Dorchester (Hochelaga et Boyce (Pierre-de-Coubertin). En 1922, la création de la paroisse Saint-Bernard, plus au sud, force la paroisse à déplacer l’église. La deuxième église se trouve sur la rue Langemarck (Sainte-Claire), entre Azilda (Pierre-Tétreault) et Baldwin. Elle est bénie en octobre 1925. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Notre histoire avec Marie

Sherbrooke Est

La carrière militaire de Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830) lui permet de se familiariser avec différentes cultures, son esprit ouvert et pragmatique lui fait aborder ces cultures sans préjugés. Lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse (1812-1816) durant la guerre avec les États-Unis, il termine son adminis[...]tration avec un bilan positif lorsqu'il est nommé gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique. Appuyé tant des autorités coloniales que des chefs canadiens-français, comme Louis-Joseph Papineau et Mgr Plessis, il réussit durant son mandat (1816-1818), écourté par la maladie, à apaiser le climat politique. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives Canada

Souligny

19 juin 1911

La famille Vinet dit Souligny, une des plus anciennes familles de la Longue-Pointe, annexée à Montréal le 4 juin 1910, où cette voie est située. Source : Toponymie Montréal[...]

Taillon ; également Parc L.-O.-Taillon

04 novembre 1914

Cette rue rappelle la mémoire de Louis-Olivier Taillon surtout connu comme premier ministre pendant quatre jours en 1887 puis de 1892 à 1896. Taillon sera ensuite ministre sans portefeuille puis premier ministre de nouveau en 1892 et le dernier ministre conservateur avant le long règne des Libéraux de 1896 à 1936.[...] Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives Canada

Tellier

Sir Joseph-Mathias Tellier (1861-1952), juge à la cour supérieure en 1915, à la cour du banc du roi en 1920, et juge en chef de la province de Québec de 1932 à 1942. Source : Toponymie Montréal Source photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec[...]

Tiffin

1912

Conseiller de l'ancienne municipalité de la Longue-Pointe, où cette voie est située. La Longue-Pointe, aujourd'hui quartier Mercier, est annexée à Montréal le 4 juin 1910. Source : Toponymie Montréal Source photo : La Patrie, 1909 [...]

Triest

05 novembre 1952

Triest fait partie des rues du Village Champlain nommées le 5 novembre 1952. Ce toponyme rappelle le chanoine Pierre-Joseph Triest (1760-1836), fondateur en 1807 de la Communauté des Frères de la Charité dont la mission est la rééducation et la protection des garçons. Dans Longue-Pointe, cette communauté s’in[...]stalle et inaugure en 1884, l’Asile-St-Benoît-Joseph-Labre pour le soin des aliénés et des épileptiques. Cette institution devient la Retraite St-Benoît en 1923, puis l’Hôpital St-Benoît en 1964, puis finalement le Centre Pierre-Joseph-Triest. Cet établissement est la proie des flammes le 27 janvier 1990 et sera démoli par la suite. C’est à l’Asile St-Benoît-Joseph-Labre que le poète Émile Nelligan est interné de 1899 à 1925 avant qu’il ne soit transféré à St-Jean-de-Dieu. Source : Atelier d'histoire MHM et Toponymie Montréal Source photo : Les frères de la charité de Gand (site officiel)